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Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

Pois chiche Il est notoire qu’un pois chiche peut faire pencher le plateau d’une balance ou qu’une goutte d’eau faire déborder un vase, comme quelques voix peuvent faire basculer un destin. Ces quelques voix qui, dimanche 5 août, ont pesé sur le scrutin des élections partielles du Metn, si lourdement pesé que d’aucuns pensent qu’elles pourraient aussi menacer le déroulement de la prochaine présidentielle. C’est tout de même inquiétant, le pouvoir d’un pois chiche… Dolly TALHAMI Été chaud Chaleur torride de cette saison d’été : le climat politique semble, lui aussi, chaud. Et avec les résultats de la partielle du Metn, on voit se répéter notre histoire moderne sans pouvoir bien trancher ou trouver une issue à deux autres dossiers toujours insolvables : la question palestinienne et le problème de l’information. Ainsi, en 1947 et à la suite des élections du 25 mai, Kamal Joumblatt dénoncera dans L’Orient les falsifications flagrantes. Mais le 28 juillet de cette même année, l’Assemblée issue de ce scrutin sera légalisée après s’être prononcée sur le rapport de la commission des validations. La tension politique ne fera que croître en raison du lourd dossier palestinien qui explosera début 1975 avec la guerre des camps. En 1977, l’approbation par un comité supérieur réuni à Chtoura de l’accord du Caire ne réglera en rien la crise. Cette négligence, on la paye aujourd’hui avec la guerre de Nahr el-Bared. Côté presse, si le 1er juillet 1977 un nouveau décret-loi sur le sujet est adopté, trois semaines plus tard, soit le 23 juillet, le gouvernement légalisera les radios, puis plus tard les chaînes de télévision. On en voit le triste résultat aujourd’hui. Antoine SABBAGHA Je ne comprends pas… Je lis régulièrement les nouvelles sur le site de L’Orient-Le Jour et je suis intéressé d’en savoir plus sur les idées et positions des proaounistes. Je ne suis plus retourné au Liban depuis 2003 et si je parle régulièrement avec des membres de ma famille, nous ne discutons pas de politique. J’ai donc perdu contact avec les idéologies politiques libanaises, surtout après le 8 mars et le 14 mars 2005. J’ai toujours eu de l’admiration pour les positions du général Aoun (nous ne sommes pas du tout apparentés), mais je ne comprends pas pourquoi il n’a pas contribué au mouvement du 14 Mars, qui a rassemblé des centaines de milliers de Libanais, entre autres des chrétiens. Je ne comprends pas pourquoi il s’est allié au Hezbollah et aux autres amis de la Syrie (Frangié, Murr, Arslane), lui qui a combattu la Syrie. Évidemment, je ne peux pas croire que ses partisans ont beaucoup de points communs avec ces gens-là. Je prie les aounistes qui seraient intéressés de me contacter directement par e-mail pour m’expliquer leurs positions. Joseph AOUN aounjoe@yahoo.com


Pois chiche

Il est notoire qu’un pois chiche peut faire pencher le plateau d’une balance ou qu’une goutte d’eau faire déborder un vase, comme quelques voix peuvent faire basculer un destin. Ces quelques voix qui, dimanche 5 août, ont pesé sur le scrutin des élections partielles du Metn, si lourdement pesé que d’aucuns pensent qu’elles pourraient aussi menacer...