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Actualités - RENCONTRE

RENCONTRE - De passage à l’ALBA pour une remise de diplômes Jean-Emmanuel Casalta : « Une vision commune de l’univers audiovisuel »

À Beyrouth pour signer et remettre les diplômes des promotions de l’ALBA 2006/2007, Jean-Emmanuel Casalta, directeur de l’INA Sup (École supérieure de l’audiovisuel et du numérique de l’Institut national de l’audiovisuel), a fait part des projets ainsi que de l’avenir du partenariat signé en mai 2004 entre les deux institutions libanaise et française. Société publique de plus de mille employés couvrant trois champs d’activités, outre la production de documentaires, la conservation et la sauvegarde des archives, l’INA est un centre de formation. Cette école réalise deux formations, une indépendante et l’autre en partenariat (Chine, Californie ou Toronto). L’ALBA est une des institutions étrangères qui font partie du cadre de ce partenariat. Bien que les relations entre les deux institutions française et libanaise étaient antécédentes à cette date, Jean Emmanuel Casalta, jeune directeur à la tête de l’INA Sup depuis 2000, avoue avoir mis en place un programme pédagogique entre 2003 et 2004 entre les deux institutions, L’INA et l’ALBA, en vue de structurer ce partenariat, censé évoluer. À preuve, la première promotion sortie en 2006 et la seconde en juin 2007. « On avait une approche commune des objectifs et la même sensibilité quant à l’importance de l’audiovisuel et à l’ouverture d’esprit que nous devons donner à nos étudiants ainsi qu’aux exigences à acquérir, affirme Casalta. Ainsi, il était très important de mettre en place cette formation de producteurs surtout dans un pays comme le Liban qui a une véritable tradition de production (cinéma, pubs, clips...) ». Des sensibilités différentes L’objectif du partenariat avec l’ALBA porte donc sur une formation de niveau mastère de productions audiovisuelle et cinématographique. Les deux institutions étant complémentaires, les étudiants recrutés au niveau de la licence, qui auront joui de ce programme, apporteront leur conception personnelle économique et culturelle. L’addition des deux n’aura été que bénéfique. « Je suis assez fier du programme pédagogique mis en place, poursuit Jean-Emmanuel Casalta, qui non seulement apporte un plus au niveau technique (financement, production), mais également au niveau artistique. C’est une initiation de deux ans avant d’entamer la longue vie professionnelle. Il s’agit ainsi de tenir la route et c’est ce que nous sommes supposés apprendre aux étudiants en premier. » Car en fait qu’est-ce que véritablement le métier de producteur ? Ceux qui pensent que la production est synonyme de gros sous ne se trompent pas, mais il ne s’agit pas seulement de cela. « Le producteur est un chef d’orchestre, dit Casalta. C’est celui qui a la capacité de rendre cohérent un ensemble de contraintes qui sont souvent contradictoires (problématiques financières, de droit, processus de production et éléments artistiques). Il est ainsi le catalyseur de l’opération. Le producteur intervient du début jusqu’à la fin d’un film. Par ailleurs, il faut que les couples producteurs-réalisateurs se construisent harmonieusement. Il n’y a pas deux producteurs qui se ressemblent, mais il y a des sensibilités différentes. » « La fabuleuse aventure de l’audiovisuel, ajoutée à celle du numérique, ne fait que commencer, conclut Jean-Emmanuel Casalta, mais pour prendre le train du progrès, il faudrait auparavant connaître les fondements classiques. » Un apprentissage qui incombe désormais conjointement à l’ALBA et à l’INA. Colette KHALAF

À Beyrouth pour signer et remettre les diplômes des promotions de l’ALBA 2006/2007, Jean-Emmanuel Casalta, directeur de l’INA Sup (École supérieure de l’audiovisuel et du numérique de l’Institut national de l’audiovisuel), a fait part des projets ainsi que de l’avenir du partenariat signé en mai 2004 entre les deux institutions libanaise et française.

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