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Football - Le Brésil défie l’Uruguay cette nuit en demi-finale de la Copa America Lorsque Robinho se transforme en Robigoal...

Grâce à sa vitesse et son efficacité, Robinho s’est imposé comme la pièce maîtresse du Brésil, lors de la Copa America 2007. L’attaquant brésilien, qui défie l’Uruguay cette nuit en demi-finale, a pris une nouvelle dimension en sélection. Et compte bien continuer pour rentrer dans l’histoire... Ronaldinho n’est pas là. Ronaldo non plus. Tout comme Kaka ou Adriano. Et pourtant, le Brésil est en demi-finale de la Copa America contre l’Uruguay. Alors bien sûr, les Auriverde possèdent un réservoir de talent énorme. Malgré les absences, ils trouvent toujours le moyen de retomber sur leurs pieds. Mais voilà, les Brésiliens ont surtout dans leur rang un certain Robinho. Un joueur d’exception capable de faire pencher le sort d’un match sur un coup de rein. « Robinho est un joueur fantastique. Avec un potentiel individuel exceptionnel mais il crée aussi des espaces pour ses partenaires. Il est indispensable », reconnaît Dunga. Un bel hommage du nouveau sélectionneur brésilien. Mais pouvait-t-il faire autrement ? Pas vraiment... À lui tout seul ou presque, le milieu de terrain offensif du Real Madrid assure le spectacle. Ses crochets, ses accélérations, sa rapidité d’exécution enflamment les stades vénézuéliens. Et pour couronner le tout, le prodige de 21 ans est d’une efficacité redoutable depuis le début de la Copa America. En confiance après son titre de champion d’Espagne décroché à la dernière journée, le natif de São Vicente a endossé le costume de goleador. Avec six buts en quatre matchs, il est devenu une véritable machine à marquer. Comme à sa belle époque à Santos où il avait marqué 21 buts en 37 matchs en 2004. Pelé en tête... Carlos Dunga n’est pas étranger à cette réussite. L’ancien milieu de terrain de la Seleçao aux 104 capes donne à Robinho toute la liberté nécessaire pour qu’il se régale. Et surtout, après le revers contre le Mexique (2-0), le technicien a demandé à son protégé de prendre plus sa chance devant le but. Le résultat est probant : un triplé contre le Chili (3-0), le but de la victoire face à l’Équateur (1-0) avant un nouveau doublé contre les pauvres Chiliens en quart (6-1). Conclusion, les démarrages du Madrilène font des ravages. À chaque fois qu’il touche le ballon, ses adversaires tremblent. Un frisson se répand dans le stade. Aujourd’hui, une Robinho-dépendance s’est même installée au Brésil même si Dunga le dément. Le Merengue est le métronome du jeu auriverde. Grâce à son impact, le « jogo bonito » est bel et bien réapparu. Après son départ hésitant, le Brésil a retrouvé son statut. Et le Chili en a payé les frais. Le tenant du titre commence à refaire peur. Un succès collectif qui porte la marque du génie du « Moleque ». Désormais bien épaulé par Baptista, Gilberto Silva, Josué et Mineiro qui se sont mis au diapason, le numéro 10 du Real, qui intéresse de plus en plus Arsène Wenger disposé à lâcher Cesc Fabregas pour le faire venir, prend une nouvelle dimension. Après s’être imposé au Real depuis le début de l’année 2007, Robson de Souza, surnommé « le Prince » au Brésil, est en train de se faire une place parmi les grands noms de la Seleçao. Si sa joie de vivre a conquis ses partenaires et les fans, il n’est surtout plus qu’à deux buts du record de Pelé en Copa America. Et à trois du record absolu détenu par Pinto en 1949. S’il continue sur son rythme, il pourrait entrer dans les livres d’histoire vite. Très vite. « La demi-finale va être très disputée car les deux formations ont beaucoup d’histoire. Nous voulons absolument gagner car nous devons au moins aller en finale. Je vais tenter de continuer sur ma lancée en trouvant le chemin des filets pour guider le Brésil », annonce-t-il. Les Uruguayens sont prévenus. Robinho a la ferme intention de faire oublier Ronnie et consorts...


Grâce à sa vitesse et son efficacité, Robinho s’est imposé comme la pièce maîtresse du Brésil, lors de la Copa America 2007. L’attaquant brésilien, qui défie l’Uruguay cette nuit en demi-finale, a pris une nouvelle dimension en sélection. Et compte bien continuer pour rentrer dans l’histoire...
Ronaldinho n’est pas là. Ronaldo non plus. Tout comme Kaka ou...