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Dopage Petacchi argue de sa « bonne foi » devant le CONI

L’Italien Alessandro Petacchi (Milram), visé par un contrôle positif au salbutamol lors du dernier Tour d’Italie, a été entendu deux heures hier matin à Rome et a plaidé sa « bonne foi » devant le procureur antidopage du Comité national olympique italien (CONI). « J’ai cherché à expliquer les choses scientifiquement, ainsi que ma bonne foi dans tout ce qui est arrivé », a assuré Petacchi après avoir dit au procureur Ettore Torri que son contrôle positif n’était pas le fait du dopage, mais résultait de l’utilisation d’un traitement, autorisé, contre l’asthme. Le coureur était accompagné de son avocat, Me Maria Laura Guardamagna, de son directeur sportif Gianluigi Stanga, ainsi que par le professeur Stefano Centanni, pneumologue, et du professeur en pharmacie Giuseppe Pieraccini. Le salbutamol, la substance en cause dans le contrôle, est autorisé sur prescription thérapeutique afin de soigner notamment l’asthme, sous réserve de respecter le mode d’utilisation réglementaire (inhalation) et le plafond autorisé. Au-delà d’un certain seuil, il est considéré comme ayant des effets anabolisants. Petacchi, 33 ans, avait subi un contrôle positif après la 11e étape du dernier Tour d’Italie, l’une des cinq qu’il a remportées cette année sur l’épreuve. Selon la presse italienne, ses urines ont révélé un taux de salbutamol de 1 320 nanogrammes par millilitre, le maximum autorisé par le code mondial antidopage étant de 1 000 ng/ml. Interrogé sur son éventuelle participation au Tour de France, qui démarre samedi, le sprinteur a simplement répondu : « Aujourd’hui, tout est entre les mains du procureur. » Le CONI peut éventuellement classer le dossier ou renvoyer Petacchi devant la commission de discipline de la Fédération italienne de cyclisme (FCI) tout en requérant une suspension.
L’Italien Alessandro Petacchi (Milram), visé par un contrôle positif au salbutamol lors du dernier Tour d’Italie, a été entendu deux heures hier matin à Rome et a plaidé sa « bonne foi » devant le procureur antidopage du Comité national olympique italien (CONI).
« J’ai cherché à expliquer les choses scientifiquement, ainsi que ma bonne foi dans tout ce qui est arrivé », a...