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Messe de requiem pour le deuxième anniversaire de l’assassinat du journaliste martyr Un journaliste marocain et une étudiante libanaise remportent le prix Samir Kassir

Le prix Samir Kassir pour la liberté de la presse – édition 2007 – a été décerné, samedi dernier, à un journaliste marocain et à une étudiante libanaise, lors d’une cérémonie à l’hôtel « Albergo » à Achrafieh, à laquelle ont notamment participé Gisèle Khoury-Kassir, présidente de la Fondation Samir Kassir, et Patrick Laurent, chef de la Délégation de la Commission européenne au Liban. Ahmed Reda Benchemsi, journaliste marocain de trente-trois ans, a obtenu le prix de la catégorie « Journalistes » pour son article « Le culte de la personnalité », paru dans l’hebdomadaire marocain Telquel. Le prix de la catégorie « Journalistes » est doté de 15 000 euros. Ahmed Reda Benchemsi avait obtenu en 2004 le prix Lorenzo Natali pour le monde arabe. Rita Chémaly, étudiante libanaise de vingt-quatre ans à la faculté de sciences politiques de l’Université Saint-Joseph, a obtenu le prix de la catégorie « Jeunes chercheurs » pour son mémoire de maîtrise intitulé « La communauté nationale libanaise à l’épreuve du printemps 2005 : entre le mythe et la réalité », présenté en juin 2006. Le prix de la catégorie « Jeunes chercheurs » est doté de 10 000 euros. Vingt-cinq dossiers avaient été soumis au concours pour la deuxième édition de ce prix, dont quatorze ont été retenus dans la catégorie « Journalistes » et trois dans la catégorie « Jeunes chercheurs ». Les candidats étaient de nationalités égyptienne, libanaise, palestinienne, marocaine et syrienne. Notons que le Libanais Béchir Khoury a figuré parmi les finalistes de la catégorie « Journalistes » pour son article « Sauver le printemps de Beyrouth », publié le 9 juin 2006 dans L’Orient-Le Jour. Rappelons que le prix Samir Kassir récompense chaque année un travail de recherche et un document journalistique relatif à l’État de droit. Il faut dire que les membres du jury ne se connaissaient pas entre eux. Le jury était composé de neuf membres, représentant des médias et des organisations non gouvernementales européens et méditerranéens : Ali Atassi, chercheur syrien et activiste des droits de l’homme, Tomas Alcoverro, correspondant du quotidien espagnol La Vanguardia au Moyen-Orient, Pierre el-Daher, président-directeur général de la télévision LBCI, François Bonnemain, président-directeur général de TV5 Monde, Hassan Tlili, universitaire tunisien et journaliste à RMC Moyen-Orient, Jim Muir, correspondant de la BBC pour le Moyen-Orient, Walid Kassir, représentant la Fondation Samir Kassir, avocat et universitaire, Ziyad Baroud, avocat et président de l’Association libanaise pour la démocratie des élections et Layla el-Zubaidi, spécialiste de la globalisation culturelle, directrice de la Fondation Heinrich Böll au Moyen-Orient. Rita Chémaly a livré ses sentiments à L’Orient-Le Jour : « Samir Kassir a été mon professeur. J’aurais aimé qu’il fasse partie du jury en ce samedi 2 juin, au lieu de commémorer son assassinat. La récompense réjouit, certes, mais le sentiment de l’absence de Samir Kassir est autrement plus douloureux. »

Le prix Samir Kassir pour la liberté de la presse – édition 2007 – a été décerné, samedi dernier, à un journaliste marocain et à une étudiante libanaise, lors d’une cérémonie à l’hôtel « Albergo » à Achrafieh, à laquelle ont notamment participé Gisèle Khoury-Kassir, présidente de la Fondation Samir Kassir, et Patrick Laurent, chef de la Délégation de la...