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Actualités - CHRONOLOGIE

Tour d’horizon effectué par le général lors d’un meeting au Palais des Congrès Aoun à Rome après Paris : entretiens prévus au Vatican et dans la capitale italienne

Après une visite d’une semaine à Paris, au cours de laquelle il a signé son livre Une certaine vision du Liban, le général Michel Aoun, député et chef du Courant patriotique libre (CPL), s’est rendu hier à Rome, où des entretiens avec des responsables du Vatican sont prévus, notamment, selon certaines informations, avec Mgr Dominique Momberti, secrétaire d’État du Saint-Siège. Le général Aoun devrait discuter également de la situation au Liban avec le ministre italien des Affaires étrangères, Massimo D’Alema, mercredi. Cette réunion interviendra à l’issue de la visite du ministre italien en Syrie et au Liban. La visite du général Aoun à Paris, au cours de laquelle il a rencontré le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, à deux reprises, a été qualifiée de « réussie » par les milieux du CPL. Par ailleurs, le général Aoun a présidé un meeting qui a rassemblé quelque trois mille personnes au Palais des Congrès à Paris. Au cours de son intervention, il est revenu sur plusieurs sujets d’actualité au Liban, notamment l’absence de dialogue entre les deux camps en raison de ce qu’il a considéré comme un « manque de confiance dans l’équipe au pouvoir, incapable de respecter la parole donnée ». Il a énuméré les « violations de la Constitution perpétrées par le pouvoir », et a insisté sur l’importance du document d’entente entre le CPL et le Hezbollah, dont le rôle est d’éviter au pays un conflit interne. Le chef du CPL a commenté l’adoption du tribunal international par le Conseil de sécurité de l’ONU, estimant que « tout le monde veut l’établissement de ce tribunal dans le principe, mais pas qu’il soit imposé comme il l’a été, ce qui pourrait aggraver les problèmes ». Il a rappelé qu’il avait envoyé au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, une lettre dans laquelle il l’avait prévenu « du danger des organisations terroristes et de l’armement de certains groupes au vu et au su du gouvernement, et sans que celui-ci ne réagisse, ainsi que de l’étendue de la corruption dans les institutions de l’État et des indicateurs d’une volonté d’implantation des réfugiés palestiniens au Liban ». Le général Aoun a longuement abordé le sujet des élections présidentielles, estimant qu’elles pouvaient ne pas avoir lieu dans les délais prévus si le quorum des deux tiers n’était pas assuré, ajoutant que le gouvernement d’union nationale était la seule solution pour empêcher un conflit. Il a mis en garde le pouvoir contre « l’élection d’un président des rangs de la majorité », considérant que ce serait « dépasser toutes les limites acceptables ». Il a plaidé pour un président fort, « capable d’empêcher que les lois ne soient violées et d’imposer leur application », répétant qu’il est candidat à la présidence. Enfin, le député a évoqué ses réunions avec le ministre français des Affaires étrangères sans en révéler le contenu, tout en précisant que « le nouveau style français est celui de l’ouverture vers toutes les parties ».

Après une visite d’une semaine à Paris, au cours de laquelle il a signé son livre Une certaine vision du Liban, le général Michel Aoun, député et chef du Courant patriotique libre (CPL), s’est rendu hier à Rome, où des entretiens avec des responsables du Vatican sont prévus, notamment, selon certaines informations, avec Mgr Dominique Momberti, secrétaire d’État du...