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France-Ukraine : assurer l’avenir sans les anciens

La France, privée de plusieurs figures de son canal historique, forfaits ou écartés par Raymond Domenech, a une bonne occasion à saisir ce soir au stade de France face à l’Ukraine, un des coleaders du groupe B, avec les Bleus et l’Écosse, en qualification à l’Euro 2008. Les absents « C’est énorme, c’est énorme », s’est lamenté le gardien Grégory Coupet au sujet des cadres qui manquent à l’appel. Willy Sagnol (53 sélections), Patrick Vieira (101 sélections) et Thierry Henry (92 sélections et 39 buts) sont blessés. Et Domenech a écarté David Trezeguet (69 sélections, 34 buts) et Sylvain Wiltord (92 sélections, 26 buts), les deux héros de la finale de l’Euro 2000. « Les anciens sont toujours utiles dans la tempête, et contre l’Ukraine, je ne sais pas à quelle vitesse sera le vent, mais je ne crois pas au calme plat », a commenté le sélectionneur. Lilian Thuram, qui récupère le brassard de capitaine, a fait parler cette semaine ses 128 sélections (record), encadrant les jeunes, plaçant ses partenaires à l’entraînement et discutant tactique avec Domenech. Quelle équipe ? Domenech devrait privilégier le 4-2-3-1. C’est avec ce système que le sélectionneur avait surpris l’Italie pour un somptueux match revanche le 6 septembre dernier en qualification de l’Euro 2008 au stade de France (3-1). L’axe défenseurs-milieux défensifs est évident. Coupet aura devant lui un quatuor Clerc-Thuram-Gallas-Abidal, avec la paire Makelele-Toulalan à la récupération. Reste plusieurs inconnues pour l’attelage milieux offensifs-attaque : combien de Marseillais au coup d’envoi ? Ribéry dans l’axe ou à droite ? Nasri titulaire ? Cissé ou Anelka en pointe ? Govou aura-t-il sa chance ? Seuls Malouda et Ribéry sont sûrs d’y être. Le Lyonnais est le seul des deux à savoir où : à gauche, comme d’habitude. L’arbitre L’abitre principal, l’Espagnol Luis Medina Cantalejo, est une vieille connaissance des Français. C’était lui le 4e arbitre de la finale du Mondial 2006, accusé par les Bleus d’avoir joué un rôle dans la décision d’exclure Zinedine Zidane. Aux yeux des tricolores, ce directeur de jeu est coupable d’avoir regardé un écran de contrôle télé au bord du terrain pour voir ce qui s’était passé entre « Zizou » et Marco Materazzi. « Cette pratique (un arbitre regardant un écran), ça a été inventé pour nous ce soir-là », déplore encore aujourd’hui Domenech. Certains regards adressés à l’arbitre seront peut-être plus appuyés que d’autres. Cissé et les sifflets Lors de son dernier passage en équipe de France, Djibril Cissé, dans le creux physiquement, a été conspué par le stade de France. L’attaquant de l’OM affirme que ce sont les sifflets entendus à la même période en club au Vélodrome qui l’ont d’avantage blessé. Mais « Djib », qui finit la saison en boulet de canon, aura l’occasion de se réconcilier avec le public, à condition qu’il joue. Les Ukrainiens Contrairement aux Bleus, les joueurs d’Oleg Blokhine ne sont pas en vacances, avec une sélection principalement issue d’un championnat ukrainien qui n’est pas terminé. « Les Ukrainiens ont été très performants au tirage au sort », persifle toujours Domenech, qui doit gérer parmi ses Bleus les « Anglais », dont le championnat s’est terminé le 13 mai. Les Français décrivent en chœur des adversaires « aux grands gabarits ». L’erreur serait de les défier dans les « duels aériens » ou « les contacts ». Pour contourner et perturber un bloc ukrainien dense, les Français privilégieront la « vivacité ». Privés de leur star Andreï Shevchenko, blessé, les Ukrainiens restent dangereux sur coup de pied arrêté, le péché mignon des Français.



La France, privée de plusieurs figures de son canal historique, forfaits ou écartés par Raymond Domenech, a une bonne occasion à saisir ce soir au stade de France face à l’Ukraine, un des coleaders du groupe B, avec les Bleus et l’Écosse, en qualification à l’Euro 2008.

Les absents
« C’est énorme, c’est énorme », s’est lamenté le gardien Grégory...