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Cyclisme - Dix-neuvième étape du Tour d’Italie Mayo s’impose sous la pluie

L’Espagnol Iban Mayo a complété la série de succès de l’équipe Saunier Duval dans les étapes de montagne du Tour d’Italie en s’imposant en solitaire, sous une pluie battante, hier, à Terme di Comano (Nord). Mayo, réduit au rôle de simple équipier dans le Giro, a signé le quatrième succès de sa formation depuis le départ. Il a imité ses coéquipiers italiens Leonardo Piepoli (10e étape) et Riccardo Ricco (15e étape), ainsi que son chef de file Gilberto Simoni (17e étape), tous vainqueurs en altitude. Si l’arrivée de la 19e étape a été jugée en descente, dans la station thermale de Terme di Comano, Mayo est venu à bout d’un parcours de moyenne montagne de 178 kilomètres entre Vénétie et Trentin. Il s’est dégagé dans la descente du premier col, à quelque 70 kilomètres de l’arrivée, et s’est longtemps entendu avec l’un de ses compatriotes, le Catalan Alberto Losada, qu’il a fini par distancer à 20 kilomètres du but, dans la dernière difficulté. À l’arrivée, le Basque a précédé d’une quarantaine de secondes l’espoir italien Giovanni Visconti, un jeune Sicilien de 24 ans déçu de ramener une nouvelle place d’honneur à l’équipe Quick Step qui attend encore son premier succès dans le Giro. Décision aux arènes Mayo, 29 ans, s’est satisfait de cette victoire d’étape, lui qui fut flamboyant en 2003 (étape de l’Alpe-d’Huez dans le Tour de France) et en 2004 (Critérium du Dauphiné) avant de disparaître brutalement des premiers rangs. Au même titre que son ancienne équipe Euskaltel, loin de son rendement passé ces deux dernières années mais aussi épargnée par les turbulences de l’affaire de dopage Puerto dans son pays. En rejoignant Saunier Duval, une formation espagnole du ProTour parrainée par une firme de chaudières, Mayo a voulu relancer sa carrière. Il est d’ailleurs le seul coureur de cette formation présent au Giro prévu pour le prochain Tour de France. Au classement général, cette étape rendue encore plus éprouvante par la pluie a laissé inchangé l’écart (2 min 24 sec) entre les deux premiers, l’Italien Danilo Di Luca et le Luxembourgeois Andy Schleck, à deux jours de l’arrivée. Le maillot rose va donc se jouer dans le contre-la-montre de 43 kilomètres entre Bardolino, sur les rives du lac de Garde, et Vérone, où la ligne d’arrivée est située devant les célèbres arènes. « Je suis tranquille », a affirmé Di Luca, qui a accéléré hier dans une montée pour montrer à ses adversaires qu’il avait encore de l’énergie dans les jambes. « Même si je perdais 1 min 30 sec, il me resterait encore une cinquantaine de secondes. » Schleck, dont le talent éclatant se confirme de jour en jour, affiche une belle sérénité bien qu’il n’ait encore jamais disputé de contre-la-montre aussi long. À près de 22 ans, le cadet des frères Schleck entend donner le maximum pour monter sur le podium final que guignent les Italiens Gilberto Simoni (3e à 2 min 28 sec), Damiano Cunego (4e à 3 min 29 sec) et Eddy Mazzoleni (5e à 3 min 46 sec). Pour le maillot rose, un renversement de situation apparaît cependant peu probable. À moins que Vérone soit le théâtre d’un dénouement-surprise, 23 ans après l’injuste revers de Laurent Fignon face à l’Italien Francesco Moser dans le contre-la-montre final du Giro 1984.

L’Espagnol Iban Mayo a complété la série de succès de l’équipe Saunier Duval dans les étapes de montagne du Tour d’Italie en s’imposant en solitaire, sous une pluie battante, hier, à Terme di Comano (Nord).
Mayo, réduit au rôle de simple équipier dans le Giro, a signé le quatrième succès de sa formation depuis le départ. Il a imité ses coéquipiers italiens...