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L’Iran affirme avoir tué des rebelles munis d’armes US

Des rebelles tués cette semaine au cours d’accrochages avec les forces iraniennes étaient entrés depuis peu dans la République islamique avec des armes de fabrication américaine, a déclaré un commandant iranien cité hier dans la presse. Dix rebelles et sept gardes-frontières iraniens ont péri lors d’affrontements dans un secteur du Nord-Ouest proche de la Turquie, ont rapporté des médias iraniens mercredi et jeudi. « Les armes (...) comprenaient des M16 qui sont livrés par des canaux liés à des forces présentes dans la région », a déclaré à la radio nationale le général Rastegar-Panah, identifié sous son seul nom de famille. La radio a précisé qu’il se référait à « du matériel de guerre et des armes de fabrication américaine ». D’après le général Rastegar-Panah, les rebelles étaient appuyés par « des forces affiliées au monde de l’arrogance », formule qu’emploient certains responsables iraniens pour dénoncer les puissances occidentales sans les citer nommément. Téhéran accuse régulièrement les États-Unis, qui ont envahi l’Irak en 2003, de menacer la sécurité iranienne en soutenant des insurgés actifs dans des zones frontalières sensibles. Samedi, le ministère iranien du Renseignement avait dit avoir découvert des réseaux d’espionnage situés pour la plupart près de ses frontières occidentales, et travaillant pour le compte des services secrets américains et britanniques. Parallèlement, les États-Unis ont confirmé hier que les autorités iraniennes détenaient un troisième citoyen irano-américain, Ali Shakeri, accusé d’espionnage, et ont appelé à sa libération immédiate, a indiqué le département d’État. M. Shakeri, un homme d’affaires de Californie (ouest des États-Unis), est détenu à la prison d’Evin à Téhéran, a déclaré un porte-parole, Tom Casey. Il travaille pour le Center for Citizen Peace Building, une organisation ayant pour but la prévention des conflits et de la violence à travers le monde. Ces derniers jours, les autorités iraniennes avaient affirmé détenir pour espionnage l’universitaire Haleh Esfandiari et le sociologue Kian Tajbakhsh. Un journal ultraconservateur iranien avait également fait mention de la détention de Ali Shakeri, accusé d’être un « agent de la CIA ». Les autorités iraniennes prétendent que les personnes en question sont liées à une opération de la Fondation Soros, dirigée par le milliardaire américain d’origine hongroise George Soros, visant à engager une « révolution de velours » semblable à celles qui avaient amené à des changements de régime dans certains pays de l’est de l’Europe. L’armée américaine détient, pour sa part, en Irak depuis janvier cinq Iraniens qu’elle accuse d’avoir armé les milices chiites irakiennes et que Téhéran présente comme des diplomates.
Des rebelles tués cette semaine au cours d’accrochages avec les forces iraniennes étaient entrés depuis peu dans la République islamique avec des armes de fabrication américaine, a déclaré un commandant iranien cité hier dans la presse. Dix rebelles et sept gardes-frontières iraniens ont péri lors d’affrontements dans un secteur du Nord-Ouest proche de la Turquie, ont...