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Domenech mise sur les jeunes en équipe de France

L’équipe de France, qui s’est réunie hier à Clairefontaine pour préparer ses deux prochains matches de qualification à l’Euro, est l’une des plus jeunes et des moins expérimentées de l’ère Raymond Domenech. Sur les 23 joueurs convoqués pour les rencontres de samedi face à l’Ukraine au Stade de France et du 6 juin contre la Géorgie à Auxerre, onze affichent quatre sélections ou moins. Les Bleus pourraient se sentir revenus trois ans en arrière lors de la première sortie officielle du sélectionneur, en août 2004 face à la Bosnie à Rennes. Tenté par une profonde restructuration, Domenech avait aligné plusieurs petits nouveaux dont Éric Abidal, Sébastien Squillaci, Rio Mavuba, Patrice Evra, puis à la pause Gaël Givet, qui fêtaient tous leur première sélection. Pour affronter les Ukrainiens et les Géorgiens, le stratège français a fait appel à deux Espoirs, l’attaquant rennais Jimmy Briand et le défenseur auxerrois Bakary Sagna, qui vont découvrir les joies d’une convocation. Le même honneur avait été fait au « Gunner » Abou Diaby, au Londonien Lassana Diarra, au Lyonnais Karim Benzema et au Marseillais Samir Nasri, avant le déplacement en Lituanie au mois de mars. Tous les quatre ont été rappelés. Cette situation est dictée par l’absence de plusieurs cadres des anciens champions du monde. Le capitaine Patrick Vieira est touché au genou, le meilleur buteur en exercice Thierry Henry souffre de problèmes récurrents aux adducteurs tandis que l’influent défenseur Willy Sagnol se remet d’une opération du ménisque droit. Thuram, chef de meute Le rôle de leader va donc être confié, presque en totalité, à Lilian Thuram, qui pourrait atteindre les 130 capes s’il participe aux deux rencontres. Le Barcelonais pourra compter sur l’appui de Claude Makelele et William Gallas pour accueillir et motiver les nouvelles recrues. Sincère, Domenech a reconnu en présentant sa sélection que la situation l’inquiétait, notamment en raison de la dimension « psychologique plus que physique » de ces rendez-vous. La saison régulière est terminée et les joueurs aspirent à des vacances. Ils doivent pourtant patienter 10 jours supplémentaires avant de pouvoir faire leurs valises. « Ces matches arrivent à une période charnière, a-t-il insisté. Après une saison qui a été longue pour tous. » « Le plus dur est que nos adversaires ne seront pas dans la même situation car ils sont actuellement en pleine compétition dans leur pays, a-t-il poursuivi. Et l’on peut s’attendre à ce que les Ukrainiens jouent sur un rythme très élevé. » Les hommes d’Oleg Blokhine, qui partagent la tête du classement du groupe B avec l’Écosse et la France, seront privés de leur capitaine Andryi Shevchenko, et de leurs attaquants Serhyi Rebrov et Artem Milevsky. Français et Ukrainiens ne se sont rencontrés que trois fois. En 1999, les deux matches éliminatoires pour l’Euro 2000 s’étaient soldés par de crispants 0-0 à Paris et à Kiev tandis que la rencontre amicale de juin 2004 avait vu une courte victoire (1-0) des Bleus. Zinedine Zidane avait inscrit le but de la victoire sur un centre de Willy Sagnol et une remise de la tête de Thierry Henry à la 87e minute. Aucun de ces trois joueurs ne sera présent samedi soir à Saint-Denis.
L’équipe de France, qui s’est réunie hier à Clairefontaine pour préparer ses deux prochains matches de qualification à l’Euro, est l’une des plus jeunes et des moins expérimentées de l’ère Raymond Domenech.
Sur les 23 joueurs convoqués pour les rencontres de samedi face à l’Ukraine au Stade de France et du 6 juin contre la Géorgie à Auxerre, onze affichent...