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Actualités - REPORTAGE

Tristement célèbre, l’Université arabe de Beyrouth

Contacté par L’Orient-Le Jour, Hassan Dalati, le responsable de la sécurité à l’Université arabe de Beyrouth (UAB) affirme que depuis la journée noire du 25 janvier dernier, la tension est certes tombée d’un cran, « mais elle reste toujours palpable ». Ainsi, M. Dalati explique que chaque journal télévisé, chaque talk-show, apporte son lot de tensions. Cependant, il y a désormais du nouveau sur le plan de la sécurité à l’UAB : surveillance des entrées principales, dont certaines – trois – ont d’ailleurs été condamnées, et, surtout, des détecteurs de métaux, pour s’assurer que les élèves ne rentrent pas avec leurs armes. « Nous demandons les cartes de tout le monde. Un élève ne peut plus venir accompagné d’amis qui ne sont pas inscrits à l’université », explique Hassan Dalati. « Certains étudiants ont d’ailleurs récemment été même renvoyés pendant une semaine pour des enfantillages. » Nous n’en saurons pas plus. Quid de l’armée, qui, depuis la journée noire de janvier, est postée à l’extérieur de l’établissement ? « Ils sont là, surveillent, mais posent parfois des problèmes, surtout lorsqu’ils font des remarques à l’attention des étudiantes qui passent. Que voulez-vous, ce sont des hommes, postés ici toute la journée à ne rien faire, il faut bien qu’ils s’amusent … ». Pour M. Dalati, le problème majeur se pose au niveau des étudiants en tant qu’individus. Il admet cependant que des « ingérences existent, elles sont planifiées et voulues. Nous parvenons à contenir le campus, à éviter les dérapages car, en ce moment, c’est la période des examens qui approche ». Ce qu’il faudrait retenir de tout cela ? « La politique gâche les relations entre les personnes, la psychologie des étudiants s’en trouve grandement perturbée. »
Contacté par L’Orient-Le Jour, Hassan Dalati, le responsable de la sécurité à l’Université arabe de Beyrouth (UAB) affirme que depuis la journée noire du 25 janvier dernier, la tension est certes tombée d’un cran, « mais elle reste toujours palpable ». Ainsi, M. Dalati explique que chaque journal télévisé, chaque talk-show, apporte son lot de tensions.
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