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Actualités - CHRONOLOGIE

Lahoud laisse planer le doute sur ses intentions, Geagea se dit hostile à un président consensuel Les positions restent inconciliables, « le Liban est en danger », avertit Sfeir

À quatre mois du délai constitutionnel pour l’élection d’un nouveau président de la République, les positions des deux camps en présence restent inconciliables. À la revendication d’un président qui serait approuvé de tous, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a répondu hier, sur le ton de l’évidence, que le clivage politique est tellement profond que la chose est matériellement impossible. Toutefois, l’alternative à un président agréé des deux camps n’est autre que la formation d’un nouveau gouvernement. C’est le chef de l’État, le général Émile Lahoud, qui l’a clairement sous-entendu hier. Dans un entretien accordé à la chaîne française France 24, M. Lahoud a affirmé que si l’échéance présidentielle approchant, le désaccord persiste, il n’hésitera pas à prendre la décision qui lui semblerait être « un moindre mal », sans plus de précisions. En termes à peine voilés, le président Lahoud fait allusion à un second gouvernement à qui, son mandat expiré, iraient ses prérogatives. Une hypothèse expressément soulevée par le patriarche Sfeir, vendredi dernier, avec le chef de l’État, et contre laquelle le chef de l’Église maronite a mis en garde. « Le Liban est en danger », a averti hier le patriarche devant ses visiteurs, alors qu’il venait de célébrer une messe marquant le 10e anniversaire de la visite historique du pape Jean-Paul II au Liban (10-11 mai 1997) et celui de la constitution spirituelle qu’il a laissée aux Libanais, sous forme d’une exhortation apostolique. Nos informations et les articles de Fady NOUN et Scarlett HADDAD
À quatre mois du délai constitutionnel pour l’élection d’un nouveau président de la République, les positions des deux camps en présence restent inconciliables. À la revendication d’un président qui serait approuvé de tous, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a répondu hier, sur le ton de l’évidence, que le clivage politique est tellement profond que la chose est...