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ÉVÈNEMENT - Prestigieux dîner de gala à l’ « InterContinental Phoenicia » de Beyrouth au profit de l’association Skoun Un moment de pure magie Carla HENOUD

Comme sur un plateau de cinéma hollywoodien idéal où décor, acteurs, figurants, sujet, image et son s’accordent parfaitement et sans aucune fausse note, le dîner de gala au profit de l’association Skoun pour la prévention et le traitement de l’addiction au Liban a enveloppé la capitale, samedi soir, d’un glamour qui lui va si bien. L’apparition de Catherine Deneuve dans le rôle principal, telle une étoile filante dans le ciel nuageux de Beyrouth, a insufflé à la soirée sa part de rêve. Mêlée à un programme parfait, le défilé de la collection printemps-été « En attendant le printemps... » de la maison Rabih Kayrouz, une prestation de Nancy Ajram et une bonne cause, cette soirée de gala ne pouvait qu’être la soirée de l’année… C’est une de ces nuits magiques qui fait renaître le Liban de ses cendres actuelles. Qui fait revivre la splendeur passée, mise entre parenthèses par de nombreux détracteurs. Qui fait penser et croire que tout est possible. Et surtout le bonheur. Dans le cadre immortel de l’hôtel Phoenicia, autour de sa piscine royale, plus de 400 personnes se sont réapproprié la splendeur des années d’avant- guerre. Robes longues et strass, élégance et raffinement étaient au rendez-vous. Et… la belle Catherine, au Liban depuis quelques jours, pour participer au tournage du film de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige Je veux voir. La production a judicieusement profité du gala pour tourner une scène du court-métrage dans lequel « une femme très belle, une icône mondiale, une grande actrice viendrait au Liban ». Suspense et surprises « Pour nous, cette femme, c’est Catherine Deneuve. Elle sera présente au gala uniquement pour les besoins du tournage », a tenu à préciser le duo Hadjithomas-Joreige. Soit… C’est déjà un immense bonheur. Le plateau offert par les organisateurs de la soirée est idéal pour une rencontre avec la belle Deneuve. Pas de parapluie de Cherbourg, ce soir, la pluie de la veille s’est éclipsée devant la beauté de la dame. À vingt heures trente, « action ! ». L’actrice, qui fait son entrée vêtue d’une sublime robe du soir, sous l’œil vigilant d’une foule impressionnée, d’une caméra très mobile et de photographes agglutinés autour d’elle, est reçue par Sara Trad, directrice de Skoun. Réalité et fiction s’emmêlent un moment. La scène sera reprise quatre fois. Quatre fois, la Deneuve fera une apparition magistrale puis ira s’installer un moment à la table de l’ambassadeur Émié, avant de disparaître dans la nuit. La soirée de gala peut continuer, avec un Ricardo Karam en maître de cérémonie, qui n’a pas omis de rendre un hommage appuyé à la regrettée Alia el-Solh et à l’association Skoun, qui œuvre depuis 2003, avec une équipe de psychiatres et de psychologues, à prévenir et traiter les dépendances aux drogues, à l’alcool et au tabac. Pendant que se fait sur grands écrans la projection de deux documentaires truffés de témoignages, un groupe de femmes s’agitent dans les coulisses. Le défilé de la maison Rabih Kayrouz, mis en scène par un brillantissime Samer el-Ameen qui s’est chargé de mettre en couleurs, saveur et musique tout le dîner de gala, peut enfin commencer. Musique et tableaux Autour de la piscine au bord de laquelle quatre petits podiums ont été dressés, quelques dames se sont improvisées paparazzi d’un soir. Leurs filles font partie du charmant casting du show. Après le glamour, place à la mode. En attendant le coup d’envoi, un homme fort élégant arbore fièrement une chemise achetée le matin même chez un grand couturier italien et sur laquelle Catherine Deneuve a apposé sa signature, « avec une encre indélébile, précise-t-il. Elle sera mise aux enchères au gala de Skoun de l’an prochain ! » promet l’admirateur encore en admiration, brusquement interrompu par une première chanson. Le bal des mannequins s’ouvre avec l’apparition d’une femme en robe blanche. Coquine, amusée, elle ira se jeter à l’eau sous les applaudissements d’un public ravi. Ainsi, durant un moment de plaisir qui paraîtra trop court, les tableaux vont s’enchaîner et les robes se laisser découvrir, rythmés par des musiques et des lumières qui changent. Merci Skoun, merci Rabih, merci Samer et merci Nancy Ajram, venue clore cette belle soirée de gala en interprétant trois de ses chansons dans une tonalité juste. Celle de la gaieté. « Le Liban, c’est ça ! » s’est alors écriée une cendrillon d’un soir, au moment de partir, peu avant minuit. De la générosité, du rêve, du savoir-faire et du savoir-vivre. Et la nostalgie d’un bonheur légitime.
Comme sur un plateau de cinéma hollywoodien idéal où décor, acteurs, figurants, sujet, image et son s’accordent parfaitement et sans aucune fausse note, le dîner de gala au profit de l’association Skoun pour la prévention et le traitement de l’addiction au Liban a enveloppé la capitale, samedi soir, d’un glamour qui lui va si bien. L’apparition de Catherine Deneuve dans le rôle...