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HAUTE COUTURE Nicolas Gebran, du rêve à l’irréalité

Nouveau venu dans la pépinière de la haute-couture libanaise, Nicolas Gebran connaît un franc succès auprès des jeunes filles en fleur qui ont oublié de refermer leur livre de contes de fées. Rien n’est trop excessif pour ce délire enfantin. De la plume, il fait une débauche qui rend impossible toute idée de légèreté. Pour les robes du soir, la ligne se tient, grâce à d’innombrables drapés façon caryatides, effet péplum garanti. La robe de la mariée est dotée de quatre élytres, pour celles qui hésiteraient entre convoler et s’envoler. Un fantasme « aristocratique », traduit par un carton d’invitation atypique sous forme d’un petit miroir-mon-beau-miroir en métal gris du plus beau gothique. Renaissance ? Cancan ? XIXe américain qui aurait chahuté l’héritage de la couronne à coup de couleurs fortes et d’irisations de lépidoptères ? La femme imaginée par NJ (prononcer angy) est une surprise, de celles qui jaillissent des gâteaux dans Lucky Luke, ou qui se déplient et tournent sur elle-mêmes en jouant Le beau Danube bleu dans les boîtes à musique, quand elles ne grimpent pas au sommet des pièces montées pour ne jamais en redescendre. Elles appartiennent au règne de la préadolescence. Le seul qui échappe aux contingences de la réalité.
Nouveau venu dans la pépinière de la haute-couture libanaise, Nicolas Gebran connaît un franc succès auprès des jeunes filles en fleur qui ont oublié de refermer leur livre de contes de fées. Rien n’est trop excessif pour ce délire enfantin. De la plume, il fait une débauche qui rend impossible toute idée de légèreté. Pour les robes du soir, la ligne se tient, grâce à...