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« Situation d’urgence » pour pénurie de bulletins Le Timor-Oriental vote en masse pour désigner le prochain président

Les 520 000 électeurs du Timor-Oriental ont voté massivement hier pour désigner le prochain président de leur petit pays embourbé dans la pauvreté et les violences, allant jusqu’à créer une « situation d’urgence » en raison d’une pénurie de bulletins. La participation a été si forte que des hélicoptères de l’ONU ont dû acheminer en catastrophe de nouveaux bulletins dans différentes régions de l’ancienne colonie portugaise. « Il y a une situation d’urgence dans tous les districts en raison de files d’attente encore longues, tandis que les bulletins de vote étaient épuisés », avait plus tôt indiqué le père Martinho Gusmao, porte-parole de la Commission nationale électorale. Ces carences ont été comblées grâce à l’envoi de 5 000 bulletins supplémentaires, a-t-il précisé plus tard. Les Est-Timorais, patients, ont souvent attendu des heures avant d’accomplir un acte civique auquel ils n’étaient pas habitués. Après avoir trempé leur index dans de l’encre indélébile, ils s’estimaient généralement satisfaits d’avoir pris part à un moment « très important ». Cette élection, la première depuis l’indépendance en 2002, devait permettre de trouver un successeur au charismatique président Xanana Gusmao, qui ne se représentait pas. « Quels que soient les résultats, j’estime que la démocratie gagnera si tout le monde respecte les résultats », a lancé le plus connu des huit candidats, le Premier ministre José Ramos-Horta, « voix » du Timor-Oriental durant son occupation par l’Indonésie (1975-1999). Les premiers résultats significatifs sont attendus pour jeudi. Si aucun postulant n’atteint 50 % des suffrages, un second tour sera organisé le 9 mai, opposant les deux candidats arrivés en tête.
Les 520 000 électeurs du Timor-Oriental ont voté massivement hier pour désigner le prochain président de leur petit pays embourbé dans la pauvreté et les violences, allant jusqu’à créer une « situation d’urgence » en raison d’une pénurie de bulletins. La participation a été si forte que des hélicoptères de l’ONU ont dû acheminer en catastrophe de nouveaux bulletins dans...