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Dans son message de Pâques, Benoît XVI évoque les souffrances de l’Irak et du monde Le pape appelle les chrétiens à « ne pas avoir peur » d’évangéliser le monde

Le pape Benoît XVI a appelé hier les chrétiens à « ne pas avoir peur de témoigner de leur foi jusqu’aux extrêmes confins du monde » durant la prière Regina Coeli qu’il a récitée hier du balcon de sa résidence de Castelgandolfo, dans les environs de Rome. Le pape a affirmé hier que l’évangélisation du monde était l’une des significations de la fête de Pâques et estimé, à l’adresse de la foule qui remplissait la place devant son palais, qu’il était « urgent que les hommes et les femmes de notre époque connaissent et rencontrent Jésus ». Benoît XVI s’est rendu à Castel gandolfo hier à l’issue des célébrations de Pâques et de sa bénédiction urbi et orbi (à la ville et au monde) depuis la place Saint-Pierre. Dans son traditionnel message de Pâques, il avait notamment évoqué les « massacres » sans fin en Irak, les souffrances des Africains et les innombrables malheurs dans le monde. « Que de blessures, que de souffrances dans le monde », s’est exclamé Benoît XVI, citant les « calamités naturelles » et les « tragédies humaines qui provoquent d’innombrables victimes ». Il a adressé ses vœux à tous les peuples en 62 langues et prononcé sa bénédiction urbi et orbi devant des dizaines de milliers de fidèles massés place Saint-Pierre au Vatican. Dans un long message en italien, Benoît XVI a aussi appelé les chrétiens à garder la foi apportée par la résurrection du Christ malgré « la souffrance, le mal, les injustices, la mort, spécialement lorsqu’ils frappent des innocents, comme les enfants victimes de la guerre et du terrorisme, de la maladie et de la faim ». Le pape a consacré une partie de son message à la situation au Proche et au Moyen-Orient, se réjouissant de « signes d’espérance dans le dialogue entre Israël et l’Autorité palestinienne ». En revanche, a-t-il déploré, « rien de positif ne vient de l’Irak, ensanglanté par des massacres continuels, tandis que les populations civiles s’enfuient ». Le chef de l’Église catholique a aussi exprimé son inquiétude pour l’Afrique. Il a cité le Darfour et les pays voisins où « perdure une situation humanitaire catastrophique malheureusement sous-évaluée », ainsi que la Somalie. Benoît XVI a, en outre, évoqué les victimes des récentes catastrophes naturelles à Madagascar, aux îles Salomon et en Amérique latine, les victimes de la faim, des maladies incurables, du terrorisme et des séquestrations de personnes. Il a aussi parlé du Timor-Oriental à la veille d’un scrutin présidentiel qui s’annonce tendu, du Sri Lanka, et de l’Afghanistan « marqué par une tension et une instabilité croissantes ».
Le pape Benoît XVI a appelé hier les chrétiens à « ne pas avoir peur de témoigner de leur foi jusqu’aux extrêmes confins du monde » durant la prière Regina Coeli qu’il a récitée hier du balcon de sa résidence de Castelgandolfo, dans les environs de Rome. Le pape a affirmé hier que l’évangélisation du monde était l’une des significations de la fête de Pâques et estimé,...