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CENTRE CULTUREL L’institut Confucius de l’USJ: cap sur la Chine, sa langue et ses spécialités

Dans le cadre de sa nouvelle politique d’ouverture internationale, l’Université Saint-Joseph développe son réseau avec l’Extrême-Orient. Après avoir introduit, voici deux ans, le japonais dans son cursus de langues étrangères, l’USJ vient d’ouvrir, il y a tout juste un mois, le premier institut Confucius du monde arabe. «La Chine est une puissance que nous ne pouvons plus ignorer, d’autant qu’elle est devenue, au cours de ces dernières années, un des grands partenaires commerciaux du Liban. Ce qui a évidemment induit une forte demande d’apprentissage du chinois», indique le Dr Antoine Hokayem, vice-recteur aux relations internationales et président du conseil d’administration de l’institut Confucius de Beyrouth. Cet institut qui a ouvert ses portes fin février au campus des sciences humaines de l’USJ est donc un institut de l’USJ. L’Université Saint-Joseph a en effet signé un partenariat avec le Hanban, qui est l’organisme officiel chinois de propagation de la langue et de la culture chinoises à l’étranger. Mais également avec la Shan Yang Norman University de Pékin, qui assure avec Beyrouth un échange académique et de compétences. Il s’agit donc d’un centre culturel chinois (similaire à l’Alliance française, le Goethe-Intitut allemand ou l’Instituto Cervantes espagnol) qui délivre, outre les cours de langue, l’enseignement d’une palette de «spécialités chinoises». À savoir: la médecine traditionnelle «qui regroupe l’acupuncture, les massages chinois et la phytothérapie», l’art culinaire ainsi que la politique étrangère et le système économique propres à cette puissance émergente. L’institut Confucius, dans chacune de ses disciplines, est ouvert au grand public ainsi qu’aux étudiants de l’USJ. Les cours de langue et de massages ont déjà débuté. Réparti sur quatre niveaux, de 80 heures de cours chacun, l’enseignement de la langue est dispensé par une enseignante chinoise, à raison de 2 jours par semaine. Et sur «les 80 personnes déjà inscrites, 70 sont des “externes”, c’est-à-dire des commerçants, des hommes d’affaires, des dames et des jeunes», signale le Dr Hokayem. Des très jeunes même, comme Marie Aboukhaled, 12 ans, la cadette de cette première promotion de langue chinoise et, à ce titre, plus jeune titulaire de carte d’étudiant de l’USJ! «Il s’agit là d’une initiation à la langue chinoise, que nous comptons étoffer plus tard par des cours plus spécialisés, comme le chinois des affaires ou le chinois du tourisme, par exemple», poursuit le Dr Hokayem. Un diplôme d’aptitude en chinois est décerné en fin d’études, qui donne accès notamment aux universités de Chine. Même calendrier de deux jours d’enseignement par semaine pour les cours de massage chinois, déjà sur rails. «Dispensés par le Dr Ibrahim, formé à l’École de médecine traditionnelle chinoise de Pékin, ils font désormais partie intégrante de la formation de thérapeute à l’Institut de phytothérapie et sont également ouverts au public, notamment les médecins, physiothérapeutes, masseurs, ou même aux personnes sans aucune qualification», indique le vice-recteur. Cours, cinéma et spectacle Voilà pour les cours déjà dispensés. Au programme de 2007, le lancement de cours d’acupuncture et de phytothérapie qui seront enseignés à l’Institut de physiothérapie et à la faculté de pharmacie. Ainsi que les cours de cuisine chinoise. Par ailleurs, un cours de politique extérieure et de relations économiques chinoises va débuter d’ici à deux mois. Destiné aux étudiants de sciences politiques ainsi qu’aux hommes d’affaires, financiers ou encore diplomates, il sera donné sous la forme d’une formation continue regroupée sur une journée de conférences grand public et une semaine intensive. Parallèlement à l’enseignement, l’institut Confucius de l’USJ, dont l’ambition est de servir de base de données pour toutes les relations culturelles avec la Chine, planifie avec l’Iesav des activités culturelles, dont: une semaine du film chinois ainsi qu’un spectacle de l’Opéra de Pékin, «dont les artistes sont formés par l’Université Shan Yang», signale encore le Dr Hokayem. Cap sur la Chine donc pour l’USJ qui, en cours de route, vient également d’installer à Abou Dhabi des instituts et des écoles de traduction, d’orthopédagogie, d’assurance, de droit bancaire et de cuisine. Z.Z.
Dans le cadre de sa nouvelle politique d’ouverture internationale, l’Université Saint-Joseph développe son réseau avec l’Extrême-Orient. Après avoir introduit, voici deux ans, le japonais dans son cursus de langues étrangères, l’USJ vient d’ouvrir, il y a tout juste un mois, le premier institut Confucius du monde arabe.
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