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Actualités - OPINIONS

Les lecteurs ont voix au chapitre

La conscience du Liban « Après tout, demain est un autre jour…» On aimerait bien se réveiller un beau jour, pour voir la fin de ce sombre cauchemar où l’on se trouve plongé depuis plus de vingt ans et qui continue à traîner avec lui les lourds boulets d’un passé qui nous enchaîne. Serait-ce trop demander que de pouvoir ouvrir les yeux et voir autour de nous des personnes de bonne volonté émerger de la pègre qui engloutit nos espaces? On aimerait voir des hommes, de vrais hommes, de grands hommes, prendre les rênes de la politique libanaise et diriger avec sagesse, courage et élévation d’âme ce qui reste encore de notre épave. Ce pays du Cèdre, tant convoité, certains hommes illustres y ont pourtant cru; ils se sont battus pour sa gloire et ont tenu leurs promesses jusqu’au bout. On voudrait revoir ces hommes patriotiques, intègres et libres, à l’image du grand Raymond Eddé, incarner de nouveau «la conscience du Liban», justement, ce dont nous manquons, pour arriver à sortir de notre condition. Lui, il a cru en un Liban souverain et démocratique, prospère et ouvert au monde, solide et glorieux. Pourquoi pas nous, pourquoi pas aujourd’hui, pourquoi pas maintenant? Lui, il avait l’envergure de quelqu’un qui ne réagit pas mais agit, malgré toutes les ingérences. Son nom reste une référence dans l’histoire de son pays. Pourquoi pas vous?… Quant à vous autres, qui ne faites que passer, «autant en emporte le vent»! Carla Bejjani ARAMOUNI Le syndrome des hyperfréquences M. Gabriel Sehnaoui se plaint que peu de lettres de lecteurs abordent les problèmes de la vie quotidienne, comme les effets néfastes du téléphone portable, et il a raison (voir L’Orient-Le Jour du vendredi 30 mars 2007). Si en ces jours, vous souffrez d’asthénie, palpitations, fatigue, maux de tête, perturbation du sommeil, difficultés de concentration, le grand responsable ce sont ces tours devenues nombreuses et qui poussent comme des champignons à Beyrouth et dans sa banlieue, et qui sont presque toutes équipées de diverses antennes : antennes d’émission, antennes-relais, etc. Elles sont presque toutes orientées vers nos maisons, disposées sur un pylône de quarante mètres et édifiées soit aux alentours de la capitale, soit dans un champ voisin de votre propriété si vous êtes à la montagne. Ces champs, selon les spécialistes, sont chargés d’énergie et peuvent avoir une action sur les organismes vivants. En Europe, des études sont en cours sur le sujet, certaines démontrant que les personnes habitant près des relais de téléphone ou des pylônes électriques seraient plus sensibles à certains cancers. Il s’agit souvent de cas isolés et l’on n’est pas sûr qu’il y ait un lien réel de cause à effet. Selon d’autres études, il ne peut exister qu’un lien psychologique, mais ces ondes n’affecteraient en rien notre système immunitaire. Nazira A. SABBAGHA
La conscience du Liban

« Après tout, demain est un autre jour…»
On aimerait bien se réveiller un beau jour, pour voir la fin de ce sombre cauchemar où l’on se trouve plongé depuis plus de vingt ans et qui continue à traîner avec lui les lourds boulets d’un passé qui nous enchaîne. Serait-ce trop demander que de pouvoir ouvrir les yeux et voir autour de nous des personnes de...