FESTIVAL IRTIJAL - Au Monnot et à la crypte de l’église Saint-Joseph ce soir et jusqu’au 6 avril, 20h30 Une septième édition aux sonorisations nouvelles

Le Festival «Irtijal» de Beyrouth de musique improvisée et expérimentale s’affirme d’année en année comme une plate-forme importante des différentes rencontres musicales. Cette année, le théâtre Monnot et la crypte de l’église Saint-Joseph vont résonner, à partir de ce soir et jusqu’au 6 avril, au rythme des improvisations inédites orientales et occidentales sous la houlette unique du son et du rythme. Malgré les événements que le pays a traversés, le Festival «Irtijal» ne cesse d’aller de l’avant, en invitant chaque année des musiciens venus des quatre coins du monde mettre leur grain de talent à un ensemble musical qui n’a plus besoin de faire ses preuves. Si certains sont devenus des habitués du festival, comme Michael Zerang, d’autres figures nouvelles, attendues à cette septième édition, promettent la présentation d’atmosphères inédites. Affaire à suivre. Programme – 3 avril au théâtre Monnot, 20h30: Praed avec Paed Conca (basse électrique, clarinette et électros) et Raed Yassin (double basse, radio, bandes magnétiques, vidéo et électros). Ils seront suivis du trio Zerang (percussions), Stéphane Rives (saxophone) et Charbel Haber à la guitare électrique. Et, en fin de soirée, Pierre Hébert à la vidéo et Bob Ostertag aux électros présenteront Living Cinema. – 4 avril à la crypte, 20h30: Avant la Mer de Ly Thanh Tiên (action, poésie) et Isabelle Barat (action, écriture). La performance est suivie du trio formé de Hans Koch (saxo et clarinettes), Stéphane Rives (saxo soprano) et Christine Sehnaoui (saxo alto). La fin de la soirée sera animée par Bob Osterag et l’ensemble libanais Moukhtabar formé de Mazen Kerbaj à la trompette, Béchir Saadé aux clarinettes et flûtes, Jassem Hindi aux électro-acoustiques, Charbel Haber et Shérif Sehnaoui à la guitare, Raed Yassin à la double basse et Christine Sehnaoui au saxophone. – 6 avril à la crypte, 20h30: trois compositions successives et différentes. D’abord un trio franco-libanais (Saadé, Sehnaoui et Ly Thanh Tiên), suivi de Tsukhi, une performance réalisée par Koch (saxo et clarinettes) Conca (basse électrique) et Margaret Rieben aux percussions. Enfin, une clôture signée Kerbaj à la trompette et Zerang aux percussions.