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Semaine de sensibilisation aux problèmes d’incontinence en France Faire pipi, «ça paraît simple, et pourtant...»

Un jour par an... c’est le temps moyen passé par un être humain à uriner, un acte naturel dont les dérèglements ne sont pas anodins et peuvent être le signe d’une maladie, souligne l’Association française d’urologie (AFU) à l’occasion de la Semaine de l’incontinence, lancée hier dans l’Hémicycle. Cette cinquième édition est placée sous le signe de la vigilance face aux troubles de la miction, avec le slogan «Ça paraît simple, et pourtant...». La miction normale est volontaire, complète, facile et indolore. On considère que la norme est de sept visites aux toilettes par jour et de moins de deux mictions nocturnes. Lorsque les mictions deviennent plus fréquentes, ou au contraire lorsqu’elles s’espacent, lorsqu’elles s’accompagnent de symptômes gênants, de douleur, on parle de troubles mictionnels. Ce peut être une difficulté à uriner, une miction survenant la nuit au lit (énurésie), une perte involontaire d’urine en dehors de la miction (incontinence urinaire), des mictions fréquentes, l’impossibilité d’uriner (rétention aiguë d’urine) ou de vider complètement la vessie (rétention urinaire chronique). Les troubles mictionnels ne sont pas anodins et «doivent être pris en charge aussi rapidement que possible», souligne l’AFU. Outre leur désagrément, ils peuvent être le signe de maladies, souvent bénignes, mais qui peuvent s’aggraver faute d’une prise en charge rapide. En cas d’anomalies, les urologues conseillent de consulter le médecin traitant. L’incontinence urinaire est un phénomène courant – plus de 10% de la population est concernée – qui touche tous les âges. L’énurésie de l’enfant est une incontinence. Le petit jet d’urine occasionné par un éternuement, la fuite d’urine de la femme enceinte ou la goutte retardataire de l’homme également. Rééducation, traitements médicamenteux ou interventions chirurgicales peuvent remédier à ces perturbations, rappelle l’AFU. Fréquente, la cystite fait partie des pathologies associées aux troubles de la miction. Une femme sur deux est concernée au moins une fois dans sa vie par cette inflammation de la paroi de la vessie, dans la majorité des cas d’origine infectieuse. La cystite se manifeste notamment par de fréquentes envies d’uriner et des brûlures à la miction. Dans sa forme simple, c’est une affection bénigne qui guérit rapidement, par traitement antibiotique. Mais une cystite non soignée peut évoluer vers une infection du rein. Conséquence du vieillissement chez les hommes, l’hypertrophie bénigne de la prostate peut entraîner mictions fréquentes, rétention d’urine ou fuites urinaires. Ainsi 10% des hommes souffriraient d’une incontinence imputable à l’hypertrophie de la prostate, beaucoup hésitant encore à consulter.
Un jour par an... c’est le temps moyen passé par un être humain à uriner, un acte naturel dont les dérèglements ne sont pas anodins et peuvent être le signe d’une maladie, souligne l’Association française d’urologie (AFU) à l’occasion de la Semaine de l’incontinence, lancée hier dans l’Hémicycle. Cette cinquième édition est placée sous le signe de la...