Rechercher
Rechercher

Actualités

Lyon-Bordeaux, enfin une véritable affiche pour la Coupe de la Ligue

Le match Lyon-Bordeaux, entre le 1er et le 3e du championnat, offre enfin une véritable affiche à la finale de la Coupe de la Ligue, samedi au Stade de France, après les Nancy-Nice (2006), Strasbourg-Caen (2005) ou Gueugnon-Paris-SG (2000) moins attrayants des précédentes éditions. Ce choc prometteur entre l’ogre de la L1, qui cingle vers son sixième titre de champion consécutif, et son dauphin la saison dernière pourrait redorer le blason d’une épreuve souvent décriée. Le sélectionneur national lui-même, Raymond Domenech, l’a baptisée « la Coupe Machin » il y a une quinzaine de jours, avant de retirer ses propos. Il reste que le trophée ressuscité par la Ligue en 1995, quand elle a décidé de muscler une Coupe de la Ligue qui n’était alors qu’un tournoi d’été en offrant une place en Coupe de l’UEFA à son vainqueur, n’a pas l’aura de sa grande sœur, la Coupe de France, et ses finales de légende : Saint-Étienne-Lens (2-0, 1975) et la volée de Larqué, Paris-SG-Nantes (3-2, 1983) et le « Brésilien » Touré, Marseille-Monaco (4-3, 1989) et le triplé de Papin, plus sa bise à François Mitterrand... D’ailleurs les deux équipes ont préparé ce match comme un grand choc. Les Bordelais se sont préparés chez eux au Haillan, à huis clos, avant de rejoindre Paris vendredi. Les Lyonnais, eux, sont déjà à pied d’œuvre depuis jeudi matin dans le somptueux complexe du casino d’Enghien-les-Bains (Val-d’Oise). Le système de têtes de séries choisi par la Ligue (LFP), qui avait décidé d’exempter du premier tour les deux participants certains à la Ligue des champions, alors que Lille (qualifié pour le tour préliminaire de la C1) non, n’est peut-être pas étranger à la présence de Lyon et Bordeaux en finale. Et le tirage au sort sous forme de tableau, à la manière du tennis, a conduit l’OL à jouer ses trois tours chez lui, à Gerland. « Lyon est déjà un gros club, avait pesté Puygrenier, défenseur de Nancy, éliminé par l’OL en quarts (1-3), ils n’ont pas besoin de ça. Ils n’ont pas joué les 16es et en plus ils vont jouer tous leurs matches à domicile ! » Mais les Lyonnais n’ont cure de la polémique. « On a gagné trois matches pour arriver ici en finale, on ne doit rien à personne, réplique le défenseur Anthony Réveillère, on est allé chercher la qualification, à l’image de notre match contre Paris (8e de finale gagnée 2-1 en deux minutes alors que Lyon était mené à l’approche du temps additionnel). »
Le match Lyon-Bordeaux, entre le 1er et le 3e du championnat, offre enfin une véritable affiche à la finale de la Coupe de la Ligue, samedi au Stade de France, après les Nancy-Nice (2006), Strasbourg-Caen (2005) ou Gueugnon-Paris-SG (2000) moins attrayants des précédentes éditions.
Ce choc prometteur entre l’ogre de la L1, qui cingle vers son sixième titre de champion...