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Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

« Libre », dites-vous ? Révolu le temps des chimères, le temps où l’on croyait encore en un Liban uni dans une cohésion nationale exemplaire. Le Liban unifié ne peut exister sans la volonté de son peuple. Sans la volonté de ses dirigeants. Mais que voyons-nous actuellement sur la scène politique ? Boycott d’un gouvernement qui tient à préserver ce qui nous reste d’indépendance et de souveraineté, blocage des terrains d’entente qui représentent les liens indispensables entre les Libanais, tolérance exclusive des armes, alliances opportunistes déroutantes, invasion et neutralisation du cœur de la ville, de l’âme du pays. L’ampleur de la recette payée correspond-elle aux résultats acquis ? Et tous ces beaux discours s’appliquent-ils à cette sombre réalité ? Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Non vraiment, tous ces citoyens qui ont, un jour, cru en votre cause noble, proclamée au départ, ne méritent point tant de désenchantement et vous ne méritez plus leur aveugle confiance. C’est à se demander si vous figurez à la tête d’un « courant patriotique libre » ou de celui « libre de (de tout) patriotisme » ? Carla ARAMOUNI Avis de tempête dans le ciel libanais L’inquiétude qui accapare l’esprit, c’est cette disposition à se satisfaire de l’état politique présent. Dans ce climat d’immobilisme et d’opposition systématique à toute initiative, il y a menace de tourmente. Les jours passent et l’espoir d’une solution à la crise se rétrécit comme peau de chagrin. Non pas que les gouvernants aient démérité, mais ils ont été vaincus par les contraintes de la géopolitique. En réalité, le mal-être est général et accable les Libanais à tous les niveaux, des gouvernants aux gouvernés. Il y a une carence évidente à faire passer le pays d’une situation dont l’évolution est imprévisible, à une stratégie de réformes et de développement. Dans ce contexte, il paraît clair que le Liban, à l’instar du Proche et du Moyen-Orient, va vivre une vague de turbulences. Rien d’étonnant à ce que l’ONU installe une force de paix sur son territoire. Le pays est balayé par une lame de fond extrémiste qui frappe les institutions et fragilise les secteurs vitaux. C’est pourquoi, des voix s’élèvent pour exprimer une forte détermination à mettre en œuvre la concorde au sein de la nation. Pour atteindre cet objectif, il faut faire le pari de l’intelligence collective, seule en mesure de traiter les problèmes qui se posent souvent avec une brutale urgence. Charles AZAR
« Libre », dites-vous ?

Révolu le temps des chimères, le temps où l’on croyait encore en un Liban uni dans une cohésion nationale exemplaire. Le Liban unifié ne peut exister sans la volonté de son peuple. Sans la volonté de ses dirigeants. Mais que voyons-nous actuellement sur la scène politique ?
Boycott d’un gouvernement qui tient à préserver ce qui nous reste...