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Actualités - CHRONOLOGIE

Nicolas Anelka, ou le retour en grâce du « bad boy »

Longtemps considéré comme le « bad boy » du football français, Nicolas Anelka s’est improvisé sauveur des Bleus, samedi, face à la Lituanie en éliminatoires de l’Euro 2008. Le retour en grâce de l’ancien Parisien avait commencé en novembre 2005 lorsque le sélectionneur, Raymond Domenech, l’avait sorti du ban qui lui était imposé depuis trois ans. Anelka, qui a toujours eu un pied dedans et un pied dehors en équipe de France, s’était mis clairement hors jeu en refusant une convocation de dernière minute lancée par Jacques Santini avant un match contre la Yougoslavie en novembre 2002. Déjà privé de Coupe du monde en 1998 et en 2002, il avait alors dû faire une croix sur l’Euro 2004, Santini le sanctionnant pour son comportement. Les excuses publiques et les commentaires malheureux n’avaient rien fait pour améliorer ses relations avec Domenech, nommé au lendemain de la faillite portugaise. Domenech avait pourtant eu la sagesse d’enterrer la hache de guerre en novembre 2005, en rappelant Anelka pour un match très controversé en Martinique. Assagi et presque bavard L’attaquant français avait inscrit un but et contribué à la pénible victoire (3-2) de la France sur le Costa Rica à Fort-de-France. Malgré cela, le stratège des Bleus ne l’avait pas retenu dans sa liste des 23 pour le Mondial allemand, l’an passé. Mais depuis lors, le buteur de Bolton, assagi, calme et presque bavard, a retrouvé la confiance du sélectionneur qui l’a fait jouer lors des quatre derniers matchs de la France. Samedi à Kaunas, Anelka a apporté une contribution qui pourrait être tout sauf négligeable lors du bilan comptable de ces éliminatoires. Sur une superbe frappe de 20 mètres à la 73e minute, il a donné à la France la victoire et trois points précieux dans une rencontre qui s’enlisait dans le match nul. « C’est le Nicolas que j’aime voir. Quand il montre ses qualités-là, il a vocation à être un membre permanent de cette équipe, a commenté Domenech. On ne le questionne pas. » Le message est clair, l’enfant terrible du football français a vocation, à 29 ans, à devenir un cadre national. « C’est bien d’avoir marqué dans un match important, à l’extérieur. Il y avait plus de pression, mais j’ai l’habitude de jouer les gros matchs. C’en était un », a dit Anelka. « C’est très bien d’avoir fait une belle prestation, a-t-il ajouté. C’est un plaisir de jouer en équipe de France. »
Longtemps considéré comme le « bad boy » du football français, Nicolas Anelka s’est improvisé sauveur des Bleus, samedi, face à la Lituanie en éliminatoires de l’Euro 2008.
Le retour en grâce de l’ancien Parisien avait commencé en novembre 2005 lorsque le sélectionneur, Raymond Domenech, l’avait sorti du ban qui lui était imposé depuis trois ans.
Anelka, qui a...