Le Vatican a publié hier une mise en garde contre les travaux d’un des « pères » de la théologie de la libération, le jésuite espagnol installé au Salvador Jon Sobrino, dont les thèses sur Jésus présentent de « notables divergences avec la foi de l’Église ». La congrégation pour la doctrine de la foi, l’ex Saint-Office, a publié avec l’accord du pape Benoît XVI une « notification » pour expliquer en quoi les thèses du père Sobrino ne sont « pas conformes avec la doctrine de l’Église ». Cette mesure ne comporte « ni sanction ni condamnation » à l’encontre du théologien, a souligné le porte-parole du Vatican, le jésuite Federico Lombardi, lors d’un point de presse. D’éventuelles sanctions, telle l’interdiction d’enseigner, sont du ressort des évêques locaux ou des institutions dont dépend le religieux, a-t-il précisé. Il s’agit de la première mesure de ce type prise depuis le début du pontificat de Benoît XVI. Avant d’être pape, celui-ci a été durant de longues années le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi. C’est son successeur à ce poste, le cardinal américain William Levada, qui a signé la notification contre Jon Sobrino.
Le Vatican a publié hier une mise en garde contre les travaux d’un des « pères » de la théologie de la libération, le jésuite espagnol installé au Salvador Jon Sobrino, dont les thèses sur Jésus présentent de « notables divergences avec la foi de l’Église ». La congrégation pour la doctrine de la foi, l’ex Saint-Office, a publié avec l’accord du pape Benoît XVI une «...
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