Le top model avait agressé et blessé son employée de maison Naomi Campbell condamnée à nettoyer les sols

Le top model britannique Naomi Campbell, 36 ans, devra nettoyer pendant une semaine les sols d’un bâtiment administratif new-yorkais, pour avoir blessé son employée de maison avec un téléphone. Le mannequin, qui avait été condamné le 16 janvier après avoir plaidé coupable d’agression, commencera son travail d’intérêt général le 19 mars dans l’entrepôt du service de la Voirie du quartier du Lower East Side. La justice l’avait aussi condamnée à suivre un stage de deux jours pour apprendre à maîtriser ses coups de colère et à payer plus de 350 dollars pour couvrir les dépenses médicales d’Ana Scolavino, son employée. Son avocat David Breitbart avait en janvier demandé au juge de s’assurer que sa cliente exécuterait sa sentence de manière privée, dans des organismes de charité šuvrant pour les enfants ou les malades du sida. Il s’était déclaré désireux d’éviter la situation de la pop star anglaise Boy George qui, sous le regard des photographes, avait été affecté par la justice au nettoyage d’un parking du centre de Manhattan, pour possession de cocaïne. Naomi Campbell a connu « des précédents de gens qui la harcèlent et la menacent », avait-il dit. « Nous sommes très préoccupés par sa sécurité », avait-il ajouté. Naomi Campbell avait, en mars 2006, passé plusieurs heures au commissariat après que son employée de maison eut été raconter à la police avoir été blessée à la tête par un coup de téléphone portable jeté par le mannequin. La blessure avait nécessité quatre points de suture. Le top model n’en est pas à ses premiers coups de colère et a fait l’objet de plusieurs plaintes pour violences contre son entourage. Dans le passé, elle a même intégré une clinique de l’Arizona pour tenter de régler ses problèmes de contrôle et modérer ses accès de rage. « La colère est la manifestation d’un problème plus profond, et pour moi il est basé sur l’insécurité, l’estime de soi, la solitude », avait-elle un jour expliqué à la journaliste de télévision américaine Barbara Walters, ajoutant : « J’ai pris conscience que j’allais perdre les gens qui m’aiment si je ne trouvais pas ce qui me faisait faire de telles choses. »