Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

France - La candidate socialiste accusée d’avoir sous-évalué ses impôts Après Sarkozy, Royal épinglée sur son patrimoine

La candidate socialiste à la présidentielle française, Ségolène Royal, est à son tour, après son rival de droite Nicolas Sarkozy, épinglée dans la presse qui affirme qu’elle a nettement sous-évalué le montant de ses biens immobiliers assujettis à l’impôt sur la fortune. « Il n’y a pas de fraude », a rétorqué Mme Royal, interrogée sur France 3 à propos de l’article du journal Le Canard Enchaîné. « Je voudrais dire que l’évaluation de notre patrimoine commun a été faite par un expert-comptable », a-t-elle ajouté, précisant ensuite que son patrimoine s’élevait « à 355 800 euros », « bien au-dessous » du seuil de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Le Canard affirme que Mme Royal et son compagnon François Hollande, également chef du Parti socialiste, auraient dû verser en 2006 « sept fois plus que ce qu’ils ont effectivement payé » au titre de l’ISF. Soit 6 000 euros au lieu de 862. L’hebdomadaire estime que leur déclaration patrimoniale « pulvérise les records de sous-évaluation immobilière » en ce qui concerne une maison dans les quartiers huppés de Mougins, près de Cannes, en mentionnant le montant de 270 000 euros. Selon l’hebdomadaire, la maison de vacances en vaudrait autour de 700 000 sur la foi des agents immobiliers locaux. Quant à l’appartement de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) acheté par Mme Royal, M. Hollande et les parents de ce dernier, il a été déclaré par le couple pour une valeur de « 750 000 euros ». C’est, soutient Le Canard, « nettement moins que sa valeur d’achat en 1990 (5 750 000 F, soit 876 000 euros) », et bien moins que la valeur estimée par des agences, « autour de 1,2 million » d’euros. L’hebdomadaire enfonce également le clou, une semaine après avoir publié son enquête sur le patrimoine de Nicolas Sarkozy. Il maintient, factures à l’appui, que le candidat a bénéficié, avec son épouse Cécilia, d’un rabais équivalent à au moins 300 000 euros sur l’achat et le chantier en 1997 d’un appartement revendu depuis, à Neuilly, ville huppée dont M. Sarkozy était le maire. M. Sarkozy, qui a dénoncé une intention de le « salir », dément en bloc dans une lettre publiée par Le Canard. Le directeur général des impôts en France a écarté toute « anomalie », mardi, dans la déclaration fiscale de M. Sarkozy après que le journal Libération eut fait état d’interrogations de fiscalistes s’interrogeant sur le fait qu’il n’ait commencé à payer l’ISF qu’en 2006. Mme Royal et son compagnon avaient rendu public l’état de leur patrimoine en janvier, à la suite de la circulation via Internet de rumeurs les accusant d’avoir monté une société civile immobilière pour échapper à l’ISF. Dans la foulée, la plupart des candidats à la présidentielle avaient, eux aussi, rendu public l’état de leur patrimoine. M. Sarkozy avait annoncé être assujetti à l’ISF, annonçant la publication de son patrimoine, mais a finalement renoncé à cette deuxième mesure, arguant de raisons privées.

La candidate socialiste à la présidentielle française, Ségolène Royal, est à son tour, après son rival de droite Nicolas Sarkozy, épinglée dans la presse qui affirme qu’elle a nettement sous-évalué le montant de ses biens immobiliers assujettis à l’impôt sur la fortune. « Il n’y a pas de fraude », a rétorqué Mme Royal, interrogée sur France 3 à propos de...