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L’OL attend Rome avec prudence et confiance

Lyon s’avance prudemment vers le match retour de son huitième de finale de la Ligue des champions contre l’AS Roma, ce soir à Gerland, car le résultat de l’aller 0-0 est considéré comme le « pire des meilleurs résultats ». Les quintuples champions de France savent en effet qu’un nul avec des buts qualifierait automatiquement les Italiens. « Il faut gagner, donc marquer à tout prix, mais surtout ne pas encaisser de but car cela compliquerait notre tâche », dit le milieu de terrain Alou Diarra. « C’est un quitte ou double. Nous sommes dos au mur », prolonge le président Jean-Michel Aulas. Pourtant, la statistique de l’UEFA, qui évalue à 68 % les chances de qualification d’un club qui a obtenu un 0-0 à l’extérieur à l’aller, a de quoi donner des espoirs. « Il faudra être patient. Et à la moindre faille, il faudra saisir notre chance tout en restant bien sur nos gardes au niveau défensif, estime Alou Diarra. Offensivement, les Romains sont dangereux, ajoute-t-il. Ils jouent, par contre, et il ne faut surtout pas se faire surprendre. » Pour leur quatrième huitième de finale de Ligue des champions consécutive, les Gones n’ont pas autant de cartes en main que les saisons passées car ils avaient dominé leurs matchs aller précédents, à la Real Sociedad en 2004 (0-1), au Werder Brême en 2005 (0-3) et au PSV en 2006 (0-1). Ils restent donc prudents mais confiants. « Ce n’est pas le match le plus important car il y en aura d’autres derrière », espère Jean-Michel Aulas. Au complet Le président de l’OL devrait pourtant garder en mémoire le souvenir cuisant de ce qui s’est passé la dernière fois où son équipe a eu un 0-0 à gérer au match retour de phase éliminatoire d’une compétition européenne. C’était le 21 décembre 2002, en 16e de finale de la Coupe de l’UEFA, face aux modestes Turcs de Denizli. L’OL s’était fait surprendre dès la 5e minute du match retour. Il avait ensuite buté sur une défense hermétique et avait été éliminé 0-1. L’équipe a bien changé depuis, puisque seulement quatre joueurs actuels – Gregory Coupet, Sidney Govou, Claudio Caçapa et Patrick Müller – ont vécu la mésaventure. Après un début d’année poussif avec trois défaites en quatre matchs de Ligue 1 en janvier, les Lyonnais ont retrouvé de l’élan. Dans la foulée d’un succès prometteur 2-1 à Lille – l’autre représentant de la France en Ligue des champions –, ils ont remporté samedi leur derby à Saint-Étienne avec autorité (3-1). « Nous avons un peu douté à un moment donné de la saison, mais le match à Saint-Étienne nous remet d’aplomb pour les prochains rendez-vous », estime Alou Diarra. L’AS Rome est donc prévenue. En ce début mars, l’OL de l’automne 2006 est de retour avec les vertus qui en ont fait un véritable prétendant européen avec 14 succès consécutifs toutes compétitions confondues et le meilleur total, 14 points, de la première phase. Pour mater les Italiens, Gérard Houllier pourra compter sur l’ensemble de son effectif car l’infirmerie s’est vidée de tous ses blessés de longue durée. Karim Benzema et Sylvain Wiltord ont repris depuis dix jours. Quant à Alou Diarra, claqué à la cuisse à la mi-janvier, il est aussi de retour au bon moment pour offrir une solution crédible de remplacement de Jérémy Toulalan, suspendu. Juninho, préservé face à Saint-Étienne, retrouvera évidemment sa place dans le onze de départ.
Lyon s’avance prudemment vers le match retour de son huitième de finale de la Ligue des champions contre l’AS Roma, ce soir à Gerland, car le résultat de l’aller 0-0 est considéré comme le « pire des meilleurs résultats ». Les quintuples champions de France savent en effet qu’un nul avec des buts qualifierait automatiquement les Italiens.
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