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À la recherche d’un dénominateur commun Fouad J. TABET

Sans conteste, il y a lieu de trouver, dans les plus brefs délais et dans une première étape, une solution radicale au sit-in du centre-ville et une solution à la crise politique qui noircit le paysage politique à l’échelle nationale et internationale. Mais là n’est pas le plus urgent ni le plus important. C’est la seconde étape qui doit tenir compte de la énième leçon que la situation politique de ces derniers mois engendre. Encore une fois, tant que les peuples du Liban n’auront pas trouvé leur dénominateur commun qui fera d’eux un seul peuple, nul n’est à l’abri de se trouver, dans X mois ou années, dans la même situation dans laquelle le pays est plongé. La première tâche à laquelle devra s’atteler un nouveau gouvernement, avant les réformes économiques ou autres, sera d’établir un programme étalé sur X années, qui permettrait à ces peuples de se comprendre, se former, s’accepter pour créer enfin un citoyen libanais. En fait, c’est par un programme d’éducation nationale, basé sur un consensus politique et étalé sur plusieurs années, que doivent se former les générations futures, composantes de ces peuples. C’est alors seulement, et après une période de 15 à 20 ans au moins, que Ali, Paul, Jean, Hassan, Kamal, Ohannès, ayant été formés et éduqués suivant un programme préétabli, basé sur un livre d’histoire unique et révolutionnaire, constitueront les racines sûres et solides d’un État en voie de gestation, qui est d’ailleurs toujours à la recherche de son identité. Sans ce programme et sans cette formation, ce territoire de 10 452 kilomètres carrés continuera de s’effriter jusqu’à disparaître, ou être carrément éclaté pour constituer des entités politiques, géographiques et sociales complètement indépendantes l’une de l’autre. Trêve de discours politiques et d’invectives, aucun de ces politiciens n’a présenté un programme permettant une sortie de crise pour un avenir serein. Tous cherchent les acquis du moment et semblent omettre que dans un avenir proche ou lointain, ils se retrouveront au même point. Le Liban, pour devenir le message proclamé par le pape Jean-Paul II, doit s’atteler à travers ses politiciens à résoudre le problème de son entité, de son identité, et ce, dans les délais les plus brefs. Fouad J. TABET Homme d’affaires Article paru le Mardi 06 Mars 2007
Sans conteste, il y a lieu de trouver, dans les plus brefs délais et dans une première étape, une solution radicale au sit-in du centre-ville et une solution à la crise politique qui noircit le paysage politique à l’échelle nationale et internationale.
Mais là n’est pas le plus urgent ni le plus important.
C’est la seconde étape qui doit tenir compte de la énième...