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Un peu plus de... La vie des people

Imaginez-vous trente secondes, l’espace d’un instant à la place de Britney Spears ou de Jean-Luc Delarue. Imaginez que vous ayiez vraiment peur de l’avion, que pour faire face à votre phobie vous ayiez mélangé calmants et alcool, que vous pétiez un gros câble à bord d’un vol, mordant les hôtesses, hurlant comme un forcené et finissant menotté pendant le reste de la durée du temps de vol et que… tout le monde en parle ! Que vous faites toutes les couvertures de la presse people, vous le gendre idéal, celui qui écoute les gens, qui les fait parler. Vous voilà jeté en pâture dans les tabloïds et, désormais, c’est de vous dont les psys discutent, ils parlent de votre cas, de votre violence… l’horreur ! Imaginez maintenant que vous êtes une jeune femme ayant épousé un crétin intéressé qui vous a fait deux gosses pour vous faire taire et s’amuse à dilapider votre argent. Votre vie a très vite été éclairée par les spolights de la célébrité, entre le Disney Show et vos succès musicaux planétaires. Vos amours ont été médiatisées – votre virginité aussi, comme avant vous Brooke Shield –, vos désamours également. Et puis, vous avez eu ces deux bambins assez jeunes. Vous commettez des erreurs, et tout le monde en parle. On vous accuse d’être une mauvaise mère, parce que vous avez failli glisser (ne vous inquiétez pas, ça arrive à tout le monde) ou que vous conduisez avec votre fils sur les genoux, parce que vous vouliez fuir les paparazzi. Oui, votre maternité est remise en cause, votre vie part en vrille, votre mariage est un terrible fiasco, vous n’avez rien produit depuis quatre ans, vous divorcez, vous fêtez ça (en mauvaise compagnie d’ailleurs) et vous aussi, à l’instar de Delarue, vous pétez un sacré plomb. Vous entrez dans un salon de coiffure et vous vous rasez la tête… puis vous finissez en cure de désintoxication… Elle n’est pas belle la vie des stars ? Quelle angoisse ! N’importe quel fait ou geste est scruté, analysé, vilipendé, exagéré. On se bat autour de la dépouille d’Anna Nicole Smith, on s’arrache la vidéo de ses dernières minutes… no comment. Même hystérie autour de l’entrée de Britney Spears en cure de désintoxication : dès que la nouvelle a été révélée, des paparazzi ont loué des hélicoptères pour tenter d’apercevoir la chanteuse de 25 ans, tête rasée, dans l’enceinte du centre où elle est soignée pour une raison encore inconnue. C’est vrai, finalement, Britney, elle se désintoxique de quoi ? Des filles de 25 ans qui font la bringue et boivent jusqu’à saturation, on en trouve à tous les coins de rue, mais de là à aller en cure ! Britney, ce n’est pas Pete Doherty tout de même. Alors que se passe-t-il dans la tête – chauve – de Britney ? Et bien, elle craque. Mère divorcée avec deux enfants à 25 ans, pas beaucoup de femmes auraient supporté la situation… Alors Britney s’effondre. Et le mythe du rêve américain avec elle (dire qu’il y a de plus en plus d’enfants qui rêvent de participer à des télécrochets pour devenir des « stars »). Parce que Britney est un être humain, avec des neurones et des sentiments, et que Britney n’en peut plus. Oui, Britney a vendu sa vie, étalé ses déboires, parlé d’elle, filmé son couple, provoqué et Britney a craqué. Et elle fait peine à voir. Mais vraiment. Comme le présente si bien un proverbe de chez nous : « Lorsqu’une vache tombe, ses agresseurs se précipitent dessus. » Bon, dit comme ça, ça ne donne rien, mais pensez-y, on ne devrait pas lui foutre la paix à Britney ? Et Anna Nicole, quant à elle, devrait reposer… en paix.

Imaginez-vous trente secondes, l’espace d’un instant à la place de Britney Spears ou de Jean-Luc Delarue. Imaginez que vous ayiez vraiment peur de l’avion, que pour faire face à votre phobie vous ayiez mélangé calmants et alcool, que vous pétiez un gros câble à bord d’un vol, mordant les hôtesses, hurlant comme un forcené et finissant menotté pendant le reste de la durée du...