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Actualités - RENCONTRE

RENCONTRE Véronique Soufflet chante le Liban en France

Elle écrit des chansons engagées. Des plaidoyers poétiques et touchants qui revendiquent le droit de mourir dans la dignité, l’envie de vivre dans une cité idéale, qui dénoncent notamment l’injustice et la guerre. Des mots pour chanter le Liban, ce «rêve menacé». Des mots pour dire l’inutilité de l’acharnement thérapeutique quand il ne sert plus à guérir mais juste à faire souffrir, comme dans sa chanson Vincent, Marie, Jacques et les autres. Une mélodie douce, «composée en soutien à Marie Humbert qui se bat en France pour faire voter une loi contre l’acharnement thérapeutique». Souvenez-vous, cette mère courage avait eu recours, par amour pour son fils, Vincent Humbert, tétraplégique, aveugle et muet, il y a quelques années en France, à l’euthanasie et avait, pour ce «délit», purgé une peine de prison. Elle, c’est Véronique Soufflet Tarabay, chanteuse et comédienne française, «amoureuse du Liban», via son mari Ghassan Tarabay, musicien-percussionniste vivant à Paris. Il y a 4 ans, elle avait composé, avec Élias Rahbani, Il était un rêve, une chanson inspirée du Prophète de Gibran Khalil Gibran. Une mélodie aux sonorités entre Orient et Occident, mélange de piano, de violon, de oud et de percussions orientales, dont elle avait confié les arrangements au musicien français Jean-Luc Kandyoti (compositeur de musique de films). Avec cette chanson en tête de liste de son répertoire, elle a porté les images du «pays du miel et de l’encens, du Cèdre, de ses sites magnifiques, comme Baalbeck ou Beiteddine» au public français, au gré de ses tournées de récitals. Accompagnée de ses trois musiciens (un pianiste, un violoniste et son mari au oud et aux percussions orientales), Véronique Soufflet a ainsi essaimé, partout où elle passait, des adeptes comme elle de ce Liban qu’elle célèbre avec tant de poésie. D’autant que cette ode au pays du Cèdre prenait, «dans le contexte de ces derniers mois, une dimension particulière», souligne-t-elle. Forte du bon accueil fait à ce premier morceau orientalisant, Véronique Soufflet a enregistré un second titre dans la même veine, en hommage à Oum Kalsoum. Les deux titres feront partie de l’album métissé, justement intitulé Entre l’Orient et l’Occident, qu’elle va sortir en France en juin prochain. En attendant, si vous avez envie de découvrir sa musique, vous pourrez écouter un extrait de Il était un rêve sur son site officiel à l’adresse suivante: www.veroniquesoufflet.com Z. Z.
Elle écrit des chansons engagées. Des plaidoyers poétiques et touchants qui revendiquent le droit de mourir dans la dignité, l’envie de vivre dans une cité idéale, qui dénoncent notamment l’injustice et la guerre.
Des mots pour chanter le Liban, ce «rêve menacé». Des mots pour dire l’inutilité de l’acharnement thérapeutique quand il ne sert plus à guérir mais juste à...