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Énergie : les permis d’exploration suspendus à la réforme

Le prochain cycle d’attributions de permis d’exploration pétrolière et gazière attendra l’achèvement des réformes du secteur de l’énergie, a annoncé samedi le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil. Les multinationales attendent avec impatience l’autorisation de sonder le sous-sol algérien, dont les ressources avérées, qui représentent 11,8 milliards de barils, font du pays l’un des 20 premiers au monde en terme de réserves. Alger compte sur les investissements étrangers pour aider la Sonatrach, première compagnie africaine en terme de bénéfices, à faire passer la production nationale à deux millions de barils par jour d’ici à 2010, soit 600 000 de plus qu’aujourd’hui. Neuf permis d’exploration ont été attribués en avril 2005 dans le cadre du sixième cycle, et le septième était attendu pour la fin 2006. Le gouvernement a toutefois décidé en septembre de recentrer le rôle de la Sonatrach et d’imposer une taxe inattendue aux compagnies étrangères. Seul le décret au sujet de cette nouvelle taxe a pour le moment été publié au Journal officiel. « Nous ne pouvons lancer le cycle (des attributions) avant la publication de tous les décrets d’application au Journal officiel (...) Cela prendra du temps », a déclaré Khelil lors d’un débat télévisé. Les textes, qui tournent le dos aux projets de libéralisation poursuivis jusqu’alors, encadrent tous les investissements étrangers dans le domaine de l’énergie.
Le prochain cycle d’attributions de permis d’exploration pétrolière et gazière attendra l’achèvement des réformes du secteur de l’énergie, a annoncé samedi le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil. Les multinationales attendent avec impatience l’autorisation de sonder le sous-sol algérien, dont les ressources avérées, qui représentent 11,8 milliards...