DU MONDE ENTIER

Cinquante petits cœurs pour la paix L’association Un cœur pour la paix a gagné son premier pari, ayant réussi à opérer, en 2006, 50 enfants palestiniens à l’hôpital Hadassah, à Jérusalem, rapporte l’agence Destination santé. «Malgré toutes les difficultés liées au conflit (israélo-palestinien), les petits ont continué à être opérés, explique le Dr Muriel Haïm, présidente de l’association. La plupart des enfants viennent de Gaza et d’Hébron. Tous souffrent de pathologies cardiaques très lourdes. Ce sont des nourrissons pour la plupart âgés de quelques heures à quelques mois.» Sans l’intervention de l’association, ces enfants seraient morts. En effet, les services de chirurgie cardiaque pédiatrique n’existent pas dans les hôpitaux palestiniens, ces structures de pointe très spécialisées ne constituant pas une priorité pour les autorités palestiniennes. «Le taux de réussite est le même qu’à Paris ou à New York», poursuit Muriel Haïm, qui note que, pour l’année 2007, l’objectif de l’association est de financer une intervention par semaine et de développer les actions de formation. «Notre but ultime est de créer une équipe palestinienne de cardiologie pédiatrique qui, avec notre concours, prendrait en charge les enfants palestiniens», indique-t-elle. La Chine s’éveille... à l’obésité D’après une étude américaine, le nombre de personnes en surpoids a plus que doublé depuis 1991 dans l’empire du Milieu. Boom économique, sédentarité, alimentation trop grasse... plus de 120 millions de Chinois seraient concernés par la surcharge pondérale, rapporte l’agence Destination santé. Les chercheurs de l’Université de Tulane, à la Nouvelle-Orléans, se sont appuyés sur un échantillon de 15 540 adultes représentatifs de la société chinoise. «Nos résultats révèlent que 24,1% des hommes sont en surpoids et 2,8% d’entre eux souffrent d’obésité. Quant aux femmes, 26,1% d’entre elles sont obèses et 5% en surcharge pondérale.» Soit au total plus de 120 millions de Chinois. Avec, en première ligne, les citadins. Les enfants chinois sont eux aussi touchés de plein fouet par l’épidémie de surpoids – et par ricochet d’obésité. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) rappelle en effet qu’entre 1991 et 1997, le taux des jeunes en âge scolaire affichant une surcharge pondérale est passé de 8% à 12%. Les raisons de cette tendance? La mauvaise hygiène de vie. D’où l’appel «urgent» des auteurs de l’étude à la mise en place «de stratégies nationales pour prévenir, détecter et traiter ce problème». La sieste serait bonne pour le cœur et allongerait la vie Faire la sieste trois fois par semaine serait bon pour le cœur et réduirait nettement la mortalité due aux maladies cardio-vasculaires, surtout chez les hommes, selon une étude conduite sur 23 681 hommes en Grèce durant 6,3 années. Les résultats de cette étude, publiée dans la revue américaine Archives of Internal Medicine, montrent que les individus faisant régulièrement la sieste, à savoir au moins trente minutes trois fois par semaine, ont un taux de mortalité résultant de maladies cardio-vasculaires 37 % inférieur à ceux ne faisant pas de sieste, indiquent des chercheurs de l’École de médecine de Harvard à Boston (Massachusetts) et de l’Université de médecine d’Athènes (UAMS). La sieste l’après-midi pourrait permettre de décharger le stress chez les individus en bonne santé, nombre d’études médicales ayant établi un lien entre les effets néfastes du stress et l’incidence de la mortalité résultant de maladies coronariennes. Les effets apparemment protecteurs de cette pratique, traditionnelle dans les pays méditerranéens, ont surtout été marqués parmi les hommes qui travaillent. Le bienfait est moindre chez les inactifs, pour la plupart des retraités. Les résultats n’ont toutefois pas été probants parmi les femmes actives et aucune conclusion ne peut en être tirée. RUBRIQUE RÉALISÉE PAR NADA MERHI