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Actualités - CHRONOLOGIE

La justice française valide un dossier menaçant pour Chirac après son départ de l’Élysée

L’hypothèse d’auditions ou de poursuites contre Jacques Chirac après son départ de l’Élysée reste ouverte, après la validation par la cour d’appel de Paris d’un dossier visant des emplois présumés fictifs à son cabinet, quand il était maire de Paris, entre 1977 et 1995. La chambre d’instruction a jugé régulières hier les mises en examen d’une vingtaine de proches du locataire de l’Élysée et de son ancien parti, le RPR. Contre l’avis du parquet général, cette instance de trois magistrats a validé notamment les poursuites pour « détournements de fonds publics » engagées contre les quatre directeurs de cabinet successifs de Jacques Chirac à l’Hôtel de Ville entre 1983 et 1995, Robert Pandraud, Daniel Naftalski, Michel Roussin et Rémy Chardon. Les avocats des suspects devraient se pourvoir en cassation, ce qui devrait prolonger de six mois à un an le contentieux de pure procédure. Si la procédure est définitivement validée en cassation, l’instruction reprendra et elle est juridiquement susceptible de viser Jacques Chirac après son départ de l’Élysée. Selon l’enquête de police, une quarantaine d’emplois suspects ont été accordés à des personnalités RPR ou à certains de leurs proches dans les cabinets de Jacques Chirac (1977-1995) et Jean Tiberi (1995-2001), sans que les salaires versés donnent lieu à une contrepartie pour la ville de Paris.
L’hypothèse d’auditions ou de poursuites contre Jacques Chirac après son départ de l’Élysée reste ouverte, après la validation par la cour d’appel de Paris d’un dossier visant des emplois présumés fictifs à son cabinet, quand il était maire de Paris, entre 1977 et 1995. La chambre d’instruction a jugé régulières hier les mises en examen d’une vingtaine de...