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Société - Les géomanciens prédisent des conflits internationaux et des catastrophes naturelles pour le nouvel an chinois L’année du cochon, année de tous les dangers...

L’année du cochon, qui débute demain selon le calendrier lunaire, pourrait bien être synonyme de conflits internationaux et régionaux renouvelés, de catastrophes naturelles et de chutes boursières, si l’on en croit les prédictions des géomanciens chinois. La Chine et des centaines de millions de personnes en Asie et de par le monde diront au revoir à l’année du chien dimanche à 00h00 (heure de Pékin). Mais l’ambiance pourrait bien ne pas être à la fête. Selon les croyances chinoises, l’année du cochon est symbolisée par un feu placé au-dessus de l’eau. « C’est le symbole du conflit et cela pourrait apporter une année relativement moins pacifique avec plus de conflits internationaux, des révoltes, des attentats à la bombe et des renversements de gouvernements », croit savoir Raymond Lo, maître de « feng shui ». Littéralement « vent-eau », le feng shui est un art de vivre qui cherche à harmoniser les rapports de l’homme et de son environnement en permettant la meilleure circulation possible du « qi », l’énergie vitale. Le calendrier lunaire associe chacune des douze années avec un animal. Le cochon est le dernier d’un cycle qui commence avec le rat, puis le bœuf, le tigre, le lapin, le dragon, le serpent, le cheval, la chèvre, le singe, le coq et le chien. Les géomanciens basent leurs prédictions sur les relations entre ces animaux du zodiaque et les caractéristiques de chaque année. Ils prennent également en compte les modifications subies par les cinq éléments de la philosophie chinoise qui déterminent un « bon » ou un « mauvais » feng shui : l’or, le bois, l’eau, le feu et la terre. Pour l’année du cochon, la localisation du feu juste au-dessus de l’eau est perçue comme l’une des pires situations : « Les guerres religieuses vont s’intensifier », prédit le maître de feng shui Lee Sing-tong, évoquant une nouvelle escalade au Moyen-Orient. Selon le calendrier lunaire, qui suit un cycle de 60 ans, 2007 verra se reproduire des événements semblables à 1947. Cette année-là, la guerre froide était à son comble : Washington établissait sa doctrine anticommuniste, tandis que l’Union soviétique rejetait tout contrôle de l’armement, suscitant la course que l’on connaît. Le géomancien Alion Yeo, qui avait prédit l’explosion de la bombe atomique nord-coréenne l’an passé, prévoit cette année, « entre juin et juillet », une maladie du dictateur de Pyongyang, Kim Jong-il, voire son remplacement. M. Yeo prévoit de plus un « grand incendie ou une explosion » en juin ou juillet. « Ce serait quelque chose qui attire l’attention internationale et provoque la chute des marchés », a-t-il dit. Mais les Bourses devraient cependant vite récupérer, rassure le géomancien, et les troubles géopolitiques finiront pas trouver leur solution. « Il y aura certes beaucoup de violences, mais les problèmes seront réglés », dit-il. Raymond Lo acquiesce, soulignant que le cochon symbolise la genèse ou la renaissance. « L’année du cochon peut apporter un nouveau commencement dans les relations internationales et l’ordre social. Cela pourrait amener de nouveaux régimes avec de nouveaux gouvernements », affirme-t-il.

L’année du cochon, qui débute demain selon le calendrier lunaire, pourrait bien être synonyme de conflits internationaux et régionaux renouvelés, de catastrophes naturelles et de chutes boursières, si l’on en croit les prédictions des géomanciens chinois.

La Chine et des centaines de millions de personnes en Asie et de par le monde diront au revoir à l’année du...