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Un peu plus de... Mika, le Libanais

En ce moment, on ne parle que de lui. On fredonne ses chansons, on regarde ses clips avec plaisir et on n’arrête pas en société de clamer: «Tu as entendu ce petit jeune, Mika? Tu as su, il est libanais». C’est vrai. L’interprète de Grace Kelly et Relax, Take it Easy, disponibles toutes deux sur son premier album, Life in Cartoon Motion, est libanais. De mère plus exactement. Son père est américain. Mais lorsqu’on lui demande de quelle nationalité il est, il répond qu’il vient du pays du Cèdre. C’est que ça fait partie de sa personnalité. Père américain, mère libanaise, ayant vécu au Liban, à Paris, au Koweït et à Londres. À 23 ans, ça fait beaucoup… mais pas pour un Libanais. Sauf que Mika, sa vie et ses déboires l’ont beaucoup dérangé. Mika est né à Beyrouth en 1983. Il quitte le Liban à cause de la guerre et part avec ses parents pour vivre à Paris. Son père est muté à l’ambassade américaine du Koweït, mais il va être kidnappé. Nouveau déménagement pour Mika, qui quitte la France avec sa famille pour l’Angleterre. «Le déménagement et les temps difficiles que j’ai vécus durant mes premières années à Londres m’ont poussé à m’isoler. Refus d’apprendre à lire ou écrire et, à ce moment-là, la musique est devenue réellement importante pour moi. Elle m’a aidé à me réintégrer au monde qui m’entourait», dixit le chanteur sur son site Internet. Mika est encore un dilettante quand, à 19 ans, il quitte sa famille pour étudier dans la prestigieuse London School of Economics qu’il déserte dès le premier jour pour rejoindre le non moins prestigieux Royal College of Music. Mais Mika sait ce qu’il veut. Et dès qu’il en a l’occasion, il pousse la chansonnette un peu partout, chez des amis, dans des soirées. C’est il y a à peu près deux ans que Mika écrit et compose Grace Kelly, tube de ce début d’année. Il propose ses maquettes aux maisons de disque, qui ne prennent même pas la peine d’écouter son travail. Puis il décide de retenter sa chance en envoyant le tout dans un package complètement psychédélique. Les producteurs, intrigués, écoutent et c’est la maison de disque Casablanca qui aura senti le filon en premier. Avec des moyens techniques hors du commun, Mika s’envole vers les États-Unis, à Miami plus exactement, où il se lie d’amitié avec l’ingénieur du son des Bee Gees. Songwriter en puissance, auteur, compositeur, interprète et même producteur, Mika est un véritable petit génie qui, selon Jean-Louis Foulquier, grande figure de la radio en France et dénicheur de talents, ira très loin. Son univers est unique et oscille entre Bowie, Elton John, Prince et les Scissor Sisters. Mika vit dans un monde qu’il définit comme étant parallèle. Un monde en couleurs où les influences de Gainsbourg, Joan Baez et Bob Dylan planent. Un monde où l’on fait la fête, mais où les choses peuvent être également tristes. Notre monde, quoi. On peut être fier de ce « nouveau » Libanais qui cartonne à l’étranger. Faudrait juste, maintenant, faire un petit saut chez nous, histoire de nous insuffler un peu d’enchantement euphorisant. «Relax, take it eaaaaaaaasy…»
En ce moment, on ne parle que de lui. On fredonne ses chansons, on regarde ses clips avec plaisir et on n’arrête pas en société de clamer: «Tu as entendu ce petit jeune, Mika? Tu as su, il est libanais». C’est vrai. L’interprète de Grace Kelly et Relax, Take it Easy, disponibles toutes deux sur son premier album, Life in Cartoon Motion, est libanais. De mère plus...