Nulle hargne ici,...
Actualités - CHRONOLOGIE
Au plaisir des mots Amouracher, l’amour à l’arraché
le 13 février 2007 à 00h00
Entamer une chronique sur les plaisirs de la langue française est périlleux. D’abord parce que cet espace est conçu sans prétention aucune ni érudition savante. Ensuite parce qu’il se bâtit par subjectivité, l’amour de quelques mots devenus rares ou oubliés ; ou, on le verra plus tard, par ras-le-bol envers certains termes à l’usage trop courant.
Nulle hargne ici, pourtant, et que les puristes soient prévenus, on ira jusqu’à apprécier certains anglicismes ou libanismes. C’est ainsi que la langue respire, même si la période, surtout au Liban, est manifestement à l’excès.
Pour débuter dans la passion et à l’approche de la Saint-Valentin, quoi de mieux que ce verbe au parfum de foin et de fleurs plissées? Pour les citadins, «(s’)amouracher» sonne comme la brutale expressivité campagnarde, mais le verbe a gardé de sa vigueur. Évoquant des amours folles ou illégitimes, il a, par sa sonorité renvoyant à «arracher» ou «à l’arraché», la virulence de la passion. On ne s’amourache pas d’une langue, dites-vous? Quoique...
M.G.H.
Entamer une chronique sur les plaisirs de la langue française est périlleux. D’abord parce que cet espace est conçu sans prétention aucune ni érudition savante. Ensuite parce qu’il se bâtit par subjectivité, l’amour de quelques mots devenus rares ou oubliés ; ou, on le verra plus tard, par ras-le-bol envers certains termes à l’usage trop courant.
Nulle hargne ici,...
Nulle hargne ici,...
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