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Football - La nouvelle claque subie à Troyes a mis en lumière le profond passage à vide du champion de France L’OL accumule les défaites avant son entrée en Bourse

La nouvelle claque subie dimanche à Troyes (1-0) a mis en lumière le profond passage à vide de Lyon en ce début d’année 2007, qui tombe bien mal, juste avant l’entrée en Bourse du club et la reprise des hostilités en Ligue des champions de football, véritable quête du Graal pour l’OL. Avec deux points sur 15 possibles et trois défaites en cinq matches de L1, le quintuple champion de France ne rassure pas les investisseurs avant la fixation du prix définitif de l’action OL, prévue pour jeudi (avant la première cotation vendredi), et risque d’aborder son 8e de finale aller de C1 contre l’AS Rome, le 21 février au Stade olympique, avec un moral en berne. Des attaquants perdus. Décimé, fin 2006, par une cascade de blessures (Fred, Wiltord, Benzema), le secteur offensif lyonnais n’a pas retrouvé son efficacité malgré le retour de l’un de ses éclopés. Fred, considéré comme le digne héritier du « goleador » historique de l’OL, Sonny Anderson, n’a, en effet, inscrit que deux buts en 2007, dont un contre les amateurs de Laon en Coupe de France. Ses deux compères sont, eux, encore en phase de convalescence. En attendant que la recrue tchèque, Baros, trouve ses marques, ce sont les défenseurs qui jouent le plus souvent les utilités (Cris, Abidal, Clerc). Une défense qui bat de l’aile. L’arrière-garde de fer des Lyonnais n’est plus ce qu’elle était et semble avoir perdu sa belle assurance. Le capitaine Caçapa, victime de blessures à répétition, n’est plus qu’une solution de rechange et sa bourde à Laon en Coupe de France l’a condamné pour un temps. C’est Squillaci qui semble avoir le vent en poupe, mais blessé, l’international français n’a pas participé au naufrage à Troyes, laissant le mauvais rôle au Suisse Müller. Dans ces conditions, le « policier » Cris a bien du mal à faire régner la loi dans sa surface de réparation. Un mercato agité. L’encadrement lyonnais s’est divisé sur l’opportunité de recruter un attaquant supplémentaire au mois de janvier. C’est finalement la ligne Houllier, fervent partisan d’un renfort, qui l’a emporté aux dépens du conseiller du président Jean-Michel Aulas, Bernard Lacombe, qui penchait pour le statu quo. Le boss lyonnais a alors usé de sa méthode habituelle, allumant des contre-feux du côté de Saint-Étienne et de Piquionne pour finalement jeter son dévolu sur le Tchèque Milan Baros, échangé avec Carew. Or, l’ancien joueur de Liverpool et d’Aston Villa n’a jamais été le « tueur des surfaces » recherché depuis des lustres par l’OL pour enfin briller sur la scène européenne. Et que dire du milieu brésilien Fabio Santos, acheté 4,2 millions d’euros au Cruzeiro Belo Horizonte après avoir connu une première expérience malheureuse en Europe chez le modeste club portugais du National Funchal (2004-2005). De la friture sur la ligne. Confronté à une sérieuse panne de résultats, les Lyonnais ont du mal à accorder leur discours en temps de crise. Quand l’entraîneur Gérard Houllier mise sur la qualité de jeu et la technique de ses individualités pour s’en sortir, les joueurs seraient plutôt enclins à enfiler le bleu de chauffe. « Nos adversaires font ce qu’on leur permet de faire, avait ainsi déclaré Florent Malouda après l’élimination en Coupe de France à Marseille. Il faut peut-être oublier la notion de justice sur le terrain, ne pas s’énerver, mais nous allons faire, nous aussi, ce que l’on nous permet de faire. »
La nouvelle claque subie dimanche à Troyes (1-0) a mis en lumière le profond passage à vide de Lyon en ce début d’année 2007, qui tombe bien mal, juste avant l’entrée en Bourse du club et la reprise des hostilités en Ligue des champions de football, véritable quête du Graal pour l’OL. Avec deux points sur 15 possibles et trois défaites en cinq matches de L1, le...