Ski - Le super G d’Are reporté à cause du mauvais temps Les conditions météorologiques défavorables perturbent toujours les Mondiaux

Le super G messieurs des championnats du monde de ski alpin a été reporté hier pour la deuxième fois en raison des conditions météorologiques défavorables qui sévissent sur la station suédoise d’Are. L’épreuve devait servir d’ouverture à cette quinzaine samedi, mais le mauvais temps, principale attraction du week-end, avait convaincu les organisateurs de faire preuve de patience. Inscrite au programme de lundi, la course n’a pas pu avoir lieu en raison de la faible visibilité et des vents forts qui balayaient le tracé. Contraints de s’adapter, les officiels ont reporté le super G messieurs à mardi, date également retenue pour le super G dames, dont le report avait été décidé dimanche pour les mêmes raisons. Les hommes pourraient s’élancer à 10h00 et les femmes à 12h30 locale. « C’est la décision qu’il fallait prendre », a commenté Gian-Franco Kasper, le président de la Fédération internationale de ski. « Le vent et le brouillard rendaient les conditions de course très difficiles. Les prévisions sont bonnes pour demain (mardi) et il est plus sage d’attendre », a-t-il ajouté. Le retour de températures plus froides et du ciel bleu est annoncé pour aujourd’hui. Après trois jours, aucune épreuve n’a pu avoir lieu dans la station suédoise, où la neige est présente en abondance. Pour l’instant, les retards ne mettent pas en danger la tenue des autres courses, plusieurs plages libres ayant été ménagées dans le programme. Mais il ne faudrait pas que le mauvais temps continue de se gâter, car cela pourrait affecter la préparation et la concentration des coureurs. « Ce qu’il faut, c’est ne pas perdre ni le jus ni l’influx », a expliqué l’ancien vainqueur de la Coupe du monde Luc Alphand. « Quand la course est annulée assez tôt, il est possible de gérer sa journée. » « Le pire, c’est l’annulation quand on a déjà fait la reconnaissance, et qu’on est en train d’attendre au départ, et que la course est repoussée, a-t-il ajouté. C’est là que tu laisses beaucoup d’énergie. Il ne faut pas oublier que ça te prend beaucoup de faire la reconnaissance. »