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Tennis - Le Chilien a surclassé l’Allemand Tommy Haas en trois sets, hier à Melbourne Gonzalez rejoint Federer en finale de l’Open d’Australie

Le Chilien Fernando Gonzalez, tête de série n° 10, a rejoint Roger Federer en finale de l’Open d’Australie en surclassant l’Allemand Tommy Haas (n° 12) en trois sets, 6-1, 6-3, 6-1, hier à Melbourne. Gonzalez, 9e mondial, devient le deuxième Chilien à disputer une finale du grand chelem après Marcelo Rios en 1998, également à Melbourne. Lui-même n’avait jamais dépassé les quarts de finale dans un tournoi majeur, avant son parcours à sensation en Australie, où il a notamment battu Lleyton Hewitt, James Blake et Rafael Nadal. Comme lors des tours précédents, Gonzalez, 26 ans, a été impressionnant, ne laissant que des miettes à Haas qui cherchait pour la première fois à atteindre une finale du grand chelem, après deux demi-finales à Melbourne, en 1999 et 2002. À peine moins suprême que Federer la veille contre Andy Roddick, Gonzalez a lui aussi distribué les coups gagnants pour surclasser son adversaire, ce qui annonce une finale explosive dimanche entre les deux joueurs les plus brillants – et de loin – du tournoi. « Roger est le n° 1 et de loin, j’ai souvent perdu contre lui, mais à l’époque je ne jouais pas comme aujourd’hui », a déclaré Gonzalez à la sortie du court. Si Federer a mis 1h23 à s’imposer la veille, Gonzalez a seulement mis huit minutes de plus, se payant même le luxe de perdre un jeu de moins que le maître suisse. Trois fautes directes Gonzalez a frappé 42 coups gagnants (18 en coup droit) contre le chiffre ridicule de 3 fautes directes et n’a pas eu une seule balle de break à défendre. « Pendant des années, c’était l’inverse, 45 fautes directes et 3 coups gagnants », a-t-il plaisanté. Si, pour Federer, la quasi-perfection est devenue une habitude, Gonzalez n’a jamais été vu à ce niveau. À 26 ans, il joue le meilleur tennis de sa carrière depuis qu’il est entraîné par le sorcier américain Larry Stefanski, engagé en mai 2006. Auparavant, il était un très bon joueur (7 tournois gagnés, champion olympique en double) et possédait déjà le coup droit le plus dévastateur du circuit. Mais depuis quelques mois, il a clairement changé de catégorie en disciplinant son jeu, désormais plus réfléchi et plus varié. À l’aise sur tous les terrains – il est un des six joueurs en activité à avoir atteint les quarts des quatre tournois du grand chelem –, Gonzalez s’est fait remarquer en automne dernier en disputant la finale de trois tournois consécutifs (Vienne, Madrid et Bâle), s’inclinant à deux reprises contre Roger Federer. À Melbourne, il continue sur cette lancée en se montrant de plus en plus impressionnant au fil des tours. « Ces trois derniers matches, j’ai joué un supertennis, je suis très calme, c’est parfait, a-t-il expliqué. J’essaye de construire davantage les points, de prendre plus mon temps, je peux tenir cinq sets aujourd’hui sans problèmes. »

Le Chilien Fernando Gonzalez, tête de série n° 10, a rejoint Roger Federer en finale de l’Open d’Australie en surclassant l’Allemand Tommy Haas (n° 12) en trois sets, 6-1, 6-3, 6-1, hier à Melbourne.
Gonzalez, 9e mondial, devient le deuxième Chilien à disputer une finale du grand chelem après Marcelo Rios en 1998, également à Melbourne.
Lui-même n’avait jamais...