Le célèbre couturier inaugure la semaine de la haute couture parisienne Élie Saab, un géant libanais à Paris

Somptueux ambassadeur du printemps libanais, Élie Saab a inauguré le 22 janvier la semaine de la haute couture parisienne en présentant le premier défilé de la saison printemps-été 2007. Élu « membre correspondant » de la Chambre syndicale au même titre que Giorgio Armani et Valentino, le couturier libanais a ouvert le bal et un nouveau chapitre d’une carrière éblouissante. Dans ce club le plus huppé du monde, Élie Saab porte haut les couleurs du Liban. Au musée de l’Homme à Paris et en présence d’un parterre de célébrités, Élie Saab a levé le voile sur sa collection printemps-été 2007. Véritable laboratoire d’idées, il réussit à chaque saison à célébrer les noces du portable et du glamour en dosant comme un alchimiste la rigueur et les effets sensuels. Au cœur de l’hiver avec une grâce souveraine, la déesse d’Élie Saab a ouvert la semaine de la haute couture. Une collection qui nous embarque dans une balade onirique vers des destinations de rêve. Nimbée des lueurs poudrées de l’aurore, la déesse d’Élie Saab s’avance. Taffetas, tulles ou voiles de mousseline empruntent les couleurs d’un ciel naissant et se mêlent dans des drapés et des plissés au tombé impeccable, donnant de la légèreté à des silhouettes comme surgies de l’Olympe. Les lignes aériennes confèrent à son allure une grâce éthérée. Sur ses épaules, des gouttes de rosée perlent, et coulent comme une fine pluie le long de sa silhouette dentelée, rebrodée de mille motifs cristallins. Passé maître dans l’art de marier les styles et les tissus, Élie Saab a créé à travers cette collection un royaume où l’impressionnant festival de broderie scintillantes illumine des teintes vert d’eau, bleu glacier, rose pétale, lilas et gris fané. Irisées de lumière, les robes se parent de broderies en cascades. Drapés et plissés antiques réveillent les lignes sculpturales des déesses d’Élie Saab. La taille prend de la hauteur, souvent marquée par un nœud, récurrent dans la collection. Robe longue en dentelle chantilly sable, dégradés de volants et bustiers rebrodés de strass s’imprègnent peu à peu de noir pour ajouter une ultime pointe de séduction à cette déesse grand soir. Apothéose de cette collection, la mariée, ingénue, avance somptueuse dans une robe en tulle rebrodée de paillettes en cascade et une traîne de sept mètres de long. C. C.