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Actualités - OPINION

Changes et Bourses La Bourse de Beyrouth perd du terrain après une séance morose Élie KAHWAGI

La Bourse de Beyrouth a renoué avec la baisse en ce début de semaine, dans un marché affecté par les inquiétudes entourant la grève générale décrétée par l’opposition pour la journée d’aujourd’hui. Cela d’autant que le discours violent et menaçant de certaines factions politiques à deux jours de la tenue de la conférence d’aide au Liban (Paris III) risque de saboter cette réunion cruciale. Il n’est donc pas étonnant que certains opérateurs se mettent à l’écart du marché en cette période, alors que d’autres estiment devoir engranger les quelques gains que leur procure la récente hausse des principales vedettes de la cote libanaise. Solidere a été ainsi parmi les grands perdants de ce changement de climat, ses actions A et B ayant abandonné 1,30 % et 0,49 % respectivement. Il en est de même des certificats GDR de la Bank Audi (-0,85 %) et des actions prioritaires de la Byblos Bank (-2,22 %) aux bancaires, alors qu’aux industrielles, le cimentier Holcim a fait exception en grimpant de 2,80 % sur des ajustements de portefeuilles. En effet, l’indice BLOM des valeurs libanaises a perdu 4,24 points ou 0,36 % à 1 184,11 points, mais dans un marché terni sur lequel on a relevé la négociation de seulement 58 235 titres d’une valeur de 459 644 $, dont 23 945 actions A et B de Solidere d’une valeur de 381 771 $. L’inquiétude des opérateurs sur le marché libanais des changes s’est traduite aussi par une nette contraction du mouvement de l’offre et de la demande du dollar. Pourtant, la présence d’une certaine propension à l’achat de cette monnaie en l’absence d’intérêt à la vente a incité la BDL à satisfaire les besoins du marché à 1 514 LL. C’est ainsi qu’après avoir légèrement cassé à la baisse cette barre vendredi dernier pour la première fois depuis début décembre, elle devait se négocier hier, comme auparavant, entre 1 513,75 et 1 514,25 LL. Les Bourses étrangères clôturent en baisse sous la conduite des technologiques Les Bourses mondiales ont cédé du terrain hier à l’issue d’une journée terne, à laquelle des marchés américains hésitants n’ont pas pu donner d’impulsions. Elles sont passées dans le rouge, après l’ouverture baissière de Wall Street, affectées par le repli des principales valeurs technologiques des deux côtés de l’Atlantique. En outre, aucune statistique majeure n’est venue animer les marchés, la publication de l’indice des principaux indicateurs du Conference Board aux États-Unis, prévue hier, ayant été déplacée à aujourd’hui. Sur les marchés internationaux des changes, l’euro et le dollar étaient stables. Le positionnement des opérateurs, aux portefeuilles déjà bien garnis en euros, est un facteur empêchant la monnaie unique de progresser.
La Bourse de Beyrouth a renoué avec la baisse en ce début de semaine, dans un marché affecté par les inquiétudes entourant la grève générale décrétée par l’opposition pour la journée d’aujourd’hui. Cela d’autant que le discours violent et menaçant de certaines factions politiques à deux jours de la tenue de la conférence d’aide au Liban (Paris III) risque de...