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Le 14 Mars met en garde contre toute tentative de porter atteinte à la liberté des citoyens

Le député du Batroun, Boutros Harb, a souligné hier que les Libanais avaient le droit de « s’exprimer en ayant recours à tous les moyens démocratiques (...) et, partant de là, nous n’avons d’autre choix que de respecter l’appel à la grève de demain. Mais ces rassemblements doivent respecter la liberté des citoyens, leur liberté de circuler et leur respect des propriétés privées et publiques ». Boutros Harb a ajouté que les informations qui ont fusé sur un éventuel blocage des routes « tendant à empêcher les citoyens d’arriver à leur lieu de travail et d’empêcher les propriétaires d’entreprises d’ouvrir leur société (...), tout cela nous inquiète et nous pousse à rejeter l’appel à la grève générale ». M. Harb a estimé, à cet égard, que la grève était devenue un moyen, pour l’opposition, d’empêcher ceux qui ne partagent pas son opinion de s’exprimer, soulignant que « celui qui veut faire grève, qu’il fasse grève, et celui qui ne veut pas y participer, qu’il n’y participe pas. Ce n’est pas le rôle de l’opposition que d’empêcher les gens d’arriver à leur travail ». Le député de Beyrouth, Walid Eido, a pour sa part estimé que « demain (aujourd’hui) le Liban, et surtout Beyrouth, sera au rendez-vous avec la vie (...). Nous ne nous plierons pas à l’ordre de mort qui nous provient de l’extérieur ». M. Eido a ajouté que « certaines personnes poussent le Liban vers la paralysie, la mort et l’effondrement (...) à l’heure où le monde entier se réunit pour apporter son soutien au Liban et l’aider à sortir de sa crise économique et financière ». Quant au député de Baabda-Aley, Henri Hélou, il a affirmé que celui qui prétend veiller sur « les constantes nationales de Bkerké (...) doit œuvrer à la réussite de Paris III ». Les députés de Zghorta-Zawiyé ont, de leur côté, publié hier un communiqué dans lequel ils ont affirmé qu’« à la veille de la conférence Paris III, qui constitue l’ultime planche de salut économique, une partie des Libanais insistent pour essayer d’entraver la tenue de cette conférence en dépit de leur apparente adhésion à Paris III ». Les députés se sont, en outre, interrogés sur la nature et le destin des « engagements pris par certaines parties – qui appellent aujourd’hui à la tenue de mouvements populaires – à l’égard de Bkerké, qui a parrainé le rapprochement » entre les différentes protagonistes. Michel Moawad, membre du comité de suivi du 14 Mars, a déclaré de son côté qu’« une nouvelle fois, le Hezbollah et ses alliés tentent d’entraîner le pays vers plus d’escalade, plus de paralysie par le biais d’un appel à la grève générale ». M. Moawad a poursuivi en ajoutant qu’« en fait, le film est long mais il n’est pas libanais, il s’agit d’un long film syro-iranien ». Michel Moawad a, en outre, relevé que « le 12 juillet dernier, le Hezbollah a entraîné le pays vers une guerre régionale sur le territoire libanais ».
Le député du Batroun, Boutros Harb, a souligné hier que les Libanais avaient le droit de « s’exprimer en ayant recours à tous les moyens démocratiques (...) et, partant de là, nous n’avons d’autre choix que de respecter l’appel à la grève de demain. Mais ces rassemblements doivent respecter la liberté des citoyens, leur liberté de circuler et leur respect des...