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Le 8 Mars a perdu le contrôle de ses nerfs, souligne le chef des Forces libanaises Geagea : L’opposition a déjà échoué

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a estimé hier que la grève décrétée pour aujourd’hui par l’opposition marque l’échec de cette dernière « qui a perdu le contrôle de ses nerfs et qui a ainsi eu recours aux menaces et à l’intimidation pour tenter d’assurer le succès de son mouvement demain » (aujourd’hui). Selon lui, les Libanais auront à choisir, ce matin, entre deux options diamétralement opposées engageant leur avenir. M. Geagea a tenu dans l’après-midi une conférence de presse au cours de laquelle il a commenté l’action de l’opposition qu’il juge inopportune. « C’est bien une des rares fois où je n’envie pas les Libanais qui sont depuis deux semaines la cible d’un bombardement insupportable fait de déclarations, de contre-déclarations et de théories », a-t-il d’emblée déclaré, en déplorant « le niveau atteint par l’hypocrisie politique ». Selon M. Geagea, « les Libanais doivent savoir qu’ils auront demain (aujourd’hui) à choisir entre plusieurs options ». « Ils devront, a-t-il estimé, choisir entre la création d’un tribunal international (pour juger les assassins de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri) et l’échec de ce projet, entre l’application et la non-application – souhaitée par les promoteurs de la grève – de la résolution 1701 du Conseil de sécurité. » « Ce sont des options simples, mais le citoyen libanais doit savoir où il se situe vis-à-vis d’elles parce qu’elles engagent l’avenir et le sort du pays », a expliqué le chef des FL. Et de poursuivre : « Le Libanais doit choisir entre un retour à l’accord d’armistice ou la transformation du Liban en une scène pour un règlement continu de comptes, entre l’application ou la non-application de l’accord de Taëf, entre les armes aux mains de l’État ou le maintien de groupes armés, palestiniens, fondamentalistes ou libanais au service des conflits qui opposent le tandem Syrie-Iran et ses ennemis, entre une économie libérale et développée et une économie primitive qu’on peut sacrifier à tout moment sur l’autel des conflits régionaux et internationaux, entre une réforme authentique ou l’exploitation du programme de réformes à des fins de surenchères, entre la démagogie et le populisme d’une part et la raison, d’autre part. » « Le Libanais aura à choisir entre Wi’am Wahhab, Nasser Kandil, Assem Kanso, Assaad Hardane, Sleimane Frangié, Abdel-Rahim Mrad et Omar Karamé ou Amine Gemayel, Ahmad Fatfat, Marwan Hamadé, Dory Chamoun, Carlos Eddé, Mohammad Safadi et Fouad Siniora. Il a à choisir entre le monde entier et le tandem Iran-Syrie. En deux mots, il a à choisir entre l’État dont il a rêvé le 14 mars 2005 et l’État de Rustom Ghazalé et d’Émile Lahoud », a encore dit M. Geagea. Le chef des FL a ensuite estimé que « la grève d’aujourd’hui a échoué avant même qu’elle ne commence, pour une raison très simple : les organismes économiques et sociaux ont réagi négativement à l’appel à la grève (...), ce qui nous permet de comprendre pourquoi l’opposition a eu recours à l’escalade verbale ». Celle-ci a aussi échoué, a-t-il observé, « parce qu’elle a perdu le contrôle de ses nerfs et a eu recours aux menaces et à l’intimidation pour tenter d’assurer le succès de son mouvement demain ». Après avoir lu le tract distribué hier par l’opposition et dénoncé « un langage qui n’a jamais été employé dans l’histoire du Liban et qui donne l’impression qu’un coup d’État a lieu dans le pays », M. Geagea a fait état d’informations selon lesquelles « le 8 Mars envisage de couper les routes en faisant brûler des pneus, en les bloquant avec des voitures, des clous et de l’huile ». « Est-ce là un comportement démocratique ? » s’est-il interrogé, avant d’appeler la population à vaquer normalement à ses occupations aujourd’hui. « Si quelqu’un trouve une route coupée sur son chemin, qu’il ne bouge surtout pas jusqu’à ce que les forces de sécurité viennent et l’ouvrent », a indiqué M. Geagea, estimant que celles-ci ont une double responsabilité : protéger le mouvement de protestation et maintenir les routes ouvertes. Il a en outre appelé les partisans des FL à garder leur calme quoi qu’il arrive et à ne pas réagir à d’éventuelles provocations.
Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a estimé hier que la grève décrétée pour aujourd’hui par l’opposition marque l’échec de cette dernière « qui a perdu le contrôle de ses nerfs et qui a ainsi eu recours aux menaces et à l’intimidation pour tenter d’assurer le succès de son mouvement demain » (aujourd’hui). Selon lui, les Libanais auront à choisir, ce...