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Fatfat dénonce la tendance à la menace et à la violence dans le discours de l’opposition

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Ahmad Fatfat, a remarqué hier dans un entretien à Radio-Liban que « le ton du discours de l’opposition est violent chez une seule partie seulement », en allusion aux composantes chrétiennes du 8 Mars. M. Fatfat a regretté « le discours violent et menaçant que nous avons entendu surtout chez l’ancien ministre Sleimane Frangié, et au niveau de certains propos du général Michel Aoun qui s’inscrivent dans le même cadre ». « Ils comptent tous les deux sur un élément qu’ils ne contrôlent pas, le Hezbollah, pour menacer de couper les routes et tenter de bloquer la voie qui mène à l’aéroport », a-t-il indiqué. « Le ministre Frangié ne fonde certainement pas sa menace de faire chuter le gouvernement sur ses propres forces. Nous avons pris l’habitude de ce genre de choses. Mais nous n’avons pas l’habitude, au Liban, de ce genre de propos menaçants selon lesquels “certains parmi ceux qui se rendront à leur travail ne pourront pas revenir”. Ces propos sont signes de faiblesse et non de force. Ils se fondent sur l’élément de la menace pour forcer les gens à rester chez eux », a poursuivi Ahmad Fatfat. « Paris III a besoin d’un message positif et non pas du message négatif qu’ils essayent de transmettre. Ils ont prétendu qu’ils étaient avec Paris III, mais les déclarations vont à l’encontre des actes, malheureusement », a noté M. Fatfat. Selon lui, il faut considérer la journée d’aujourd’hui comme un jour de travail normal. « Les citoyens ont le droit de manifester pour exprimer leur point de vue, mais personne n’a le droit de bloquer les rues, d’empêcher les autres de circuler ou de fermer des institutions », a ajouté Ahmad Fatfat. « La menace de couper les routes exprime une tendance à la violence dont nous n’avons plus été témoins depuis la guerre civile. Cette tendance n’a rien de civilisé », a dit M. Fatfat, en soulignant que les forces de l’ordre feront tout pour assurer la libre circulation des gens et le droit de manifester.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Ahmad Fatfat, a remarqué hier dans un entretien à Radio-Liban que « le ton du discours de l’opposition est violent chez une seule partie seulement », en allusion aux composantes chrétiennes du 8 Mars.
M. Fatfat a regretté « le discours violent et menaçant que nous avons entendu surtout chez l’ancien ministre Sleimane Frangié, et...