Rechercher
Rechercher

Actualités

Ultime recours pour Dodi al-Fayed qui rejette la thèse de l’« accident tragique » La reprise de l’enquête judiciaire relance le feuilleton autour de la mort de Diana

Le feuilleton légal autour de la mort en 1997 à Paris de la princesse Diana s’est poursuivi hier à Londres avec la reprise de l’enquête judiciaire sur les causes de son décès, un mois après que la police britannique eut conclu que la mort de Diana était accidentelle. Cette enquête judiciaire, qui constitue une procédure spécifique à l’Angleterre et au pays de Galles, est chargée de déterminer les causes des décès en cas de mort violente ou inexpliquée. Suspendue en janvier 2004 en attendant les résultats de l’enquête policière, elle doit apporter des « réponses fiables » à quatre « questions importantes mais factuellement limitées », a déclaré Elizabeth Butler-Sloss, une magistrate à la retraite de la Haute cour de justice en charge de cette investigation. Celles-ci concernent l’identité des personnes décédées, le lieu du décès, le moment où il est intervenu et « comment les personnes décédées sont mortes ». L’enquête policière avait établi à la mi-décembre que la mort de Diana et de son ami Dodi al-Fayed, 42 ans, était due à un « tragique accident », provoqué par la vitesse excessive de sa voiture dont le chauffeur, qui avait 1,74 gramme d’alcool dans le sang, cherchait à fuir les paparazzi. Mais pour Mohammad al-Fayed, le père de Dodi, qui a qualifié ces conclusions de « foutaises », l’enquête judiciaire est une ultime occasion de mettre en doute la version officielle des faits. Le milliardaire d’origine égyptienne se dit toujours « sûr à 100 % » que son fils et Diana ont été assassinés par les services secrets britanniques sur ordre d’un « membre important » de la famille royale, pour empêcher leur union. Il a déjà en vain saisi la justice en France, en Écosse et en Angleterre. Entouré de photographes à son arrivée hier au palais de justice, il a dit, par la voix de son porte-parole, espérer « ouverture et transparence » dans cette procédure. Fixant le cadre procédural de l’enquête, Mme Butler-Sloss a indiqué hier que le jury serait composé de gens ordinaires, jugeant « inapproprié » que ses membres soient choisis parmi des personnes travaillant pour la famille royale, comme une ancienne loi britannique le rend possible quand un membre de la famille royale est concerné. « Nous devrions avoir un jury ordinaire », avait également réclamé M. Fayed, au motif que Diana avait divorcé du prince Charles un an avant sa mort. De son côté, l’avocat de la reine a estimé lundi que la désignation d’un jury ordinaire éviterait que l’enquête n’apparaisse « biaisée ». Kate Middleton, nouvelle proie des paparrazi La magistrate a également décidé la tenue d’une enquête conjointe concernant Diana et Dodi, estimant que mener deux enquêtes séparées serait « incroyablement coûteux ». Elle a enfin indiqué qu’une quarantaine de témoins seraient amenés à être entendus dans le cadre de son enquête. Ironiquement, et alors que l’enquête de police a mis en cause les paparazzi dans l’accident mortel de Diana, c’est à présent au tour de Kate Middleton, la petite amie du prince William, le fils de Diana et du prince Charles et deuxième dans l’ordre de succession au trône, de vivre sous une intense pression médiatique. Les tabloïds ont ainsi récemment publié des photos où on la voyait sortir les poubelles à son domicile, recevoir une amende de stationnement ou sortir sous escorte policière d’une boîte de nuit de Londres. Si bien que, selon le Sunday Telegraph, les représentants légaux du prince William envisagent des actions légales pour la préserver de cet environnement.
Le feuilleton légal autour de la mort en 1997 à Paris de la princesse Diana s’est poursuivi hier à Londres avec la reprise de l’enquête judiciaire sur les causes de son décès, un mois après que la police britannique eut conclu que la mort de Diana était accidentelle.
Cette enquête judiciaire, qui constitue une procédure spécifique à l’Angleterre et au pays de Galles, est...