Rechercher
Rechercher

Actualités

Fernandez fait déjà de l’effet au Betis Séville

En moins de 15 jours à la tête du Betis Séville, Luis Fernandez a fait revenir à l’entraînement les supporteurs et le contesté actionnaire majoritaire du club, Manuel Ruiz de Lopera, et surtout montré la voie du maintien avec une victoire pour son premier match. « L’important c’était les points, gagner », expliquait-il après le match remporté 1-0 à domicile contre le Celta Vigo pour le compte de la 17e journée de Liga. « Le Betis (18e) doit rester en première division. » « Je suis très content du comportement des joueurs et de l’attitude du public qui nous a toujours soutenus », ajoutait-il. Luis Fernandez, conscient de récupérer un groupe en plein doute, a d’abord cherché à réconforter les joueurs appelés à devenir « ses » leaders sur le terrain : l’expérimenté brésilien Assunçao, au club depuis 2002, et son jeune compatriote Rafael Sobis, recruté à l’intersaison malgré l’intérêt de l’AC Milan et du Paris-SG. « Assunçao peut être comme Juninho à Lyon et nous débloquer beaucoup de matches », déclarait-il au début du mois. Sobis « me fait penser à Giuly, parce qu’il déborde bien, va vite et marque des buts ». Il a touché juste : Sobis a marqué dimanche après une frappe puissante d’Assunçao repoussé par le gardien du Celta. Luis Fernandez, raillé en France – surtout par les Guignols de Canal Plus –, pour son parler simple, parfois aventureux (« ce joueur est le “métropole” de l’équipe »), bénéficie d’une forte cote de popularité en Espagne, où on lui pardonne ses maladresses de langage, comme à tout étranger, bien qu’il soit natif de Tarifa. « Machote » Surnommé « El Machote » (viril) par les médias, Luis Fernandez n’a laissé que de bons souvenirs en Espagne. Il a offert à l’Athletic Bilbao son meilleur classement des 20 dernières années (une 2e place à l’issue de la saison 1997-1998) et sauvé de la relégation un Espanyol Barcelone bien mal en point en 2003-2004. « Je suis fait pour ce genre de challenge », déclarait-il sur sa radio, RMC, pour expliquer sa décision de rejoindre un Betis d’autant plus dépité que le rival honni, le FC Séville, fait le fier en tête de la Liga. Le Betis a tout de suite voulu croire à un « effet Fernandez », les supporteurs se pressant à l’entraînement pour voir à l’œuvre l’ancien international français (60 sélections). Ils étaient plus de 2 000 le 29 décembre pour écouter ses premiers coups de gueule et suivre des yeux ses premières gesticulations. Dimanche, il n’a déçu personne : sortant de son banc comme un diable de sa boîte, manches de chemise retroussées et mimiques improbables. Luis Fernandez, 47 ans, n’a pas non plus perdu de sa fougue. Il a osé demander le retour dans la tribune d’honneur de Manuel Ruiz de Lopera, ancien président du Betis – qui a donné son nom au stade – et toujours principal actionnaire du club, pourtant vivement critiqué par les supporteurs. « Pour moi, il incarne le Betis », a même assuré l’entraîneur français. Le genre de phrase qui passera auprès des supporteurs tant qu’il aura des résultats...
En moins de 15 jours à la tête du Betis Séville, Luis Fernandez a fait revenir à l’entraînement les supporteurs et le contesté actionnaire majoritaire du club, Manuel Ruiz de Lopera, et surtout montré la voie du maintien avec une victoire pour son premier match.
« L’important c’était les points, gagner », expliquait-il après le match remporté 1-0 à domicile contre le Celta...