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Barak part à la reconquête du Parti travailliste

L’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a lancé hier, comme beaucoup s’y attendaient, une offensive pour reprendre dans les mois à venir le contrôle du Parti travailliste à un Amir Peretz politiquement affaibli. « J’ai commis ma part d’erreurs et mon inexpérience m’a causé du tort », reconnaît Barak, aujourd’hui âgé de 64 ans, dans une lettre où il annonce sa candidature à la direction du Parti travailliste et sa volonté de devenir aussi ministre de la Défense, à la place de Peretz, au sein du gouvernement de coalition d’Ehud Olmert. La popularité de Peretz, ancien syndicaliste, a plongé dans les sondages après la guerre menée cet été par l’armée israélienne contre le Hezbollah, qui s’est terminée par un cessez-le-feu à la mi-août. Des appels se font entendre au sein du Parti travailliste, à l’approche des élections internes à cette formation en mai, en faveur d’un départ de Peretz du ministère de la Défense. Deux chaînes de télévision israéliennes ont rapporté récemment qu’Olmert envisageait de le démettre de ses fonctions, mais le Premier ministre a démenti. Barak, ancien chef de l’armée israélienne et militaire le plus décoré d’Israël, s’était retiré de la vie politique pour se lancer dans les affaires, après avoir été battu aux élections de 2001 face au Likoud alors dirigé par Ariel Sharon. Toutefois, selon les plus récents sondages de popularité au sein du Parti travailliste, la personnalité pressentie ou déclarée la mieux placée pour briguer la direction travailliste est le député Ami Ayalon, un ex-chef du Shin Beth, le service de sécurité intérieure.
L’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a lancé hier, comme beaucoup s’y attendaient, une offensive pour reprendre dans les mois à venir le contrôle du Parti travailliste à un Amir Peretz politiquement affaibli. « J’ai commis ma part d’erreurs et mon inexpérience m’a causé du tort », reconnaît Barak, aujourd’hui âgé de 64 ans, dans une lettre où il...