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Barthez, prises de balle et prises de bec

Fabien Barthez, arrivé à Nantes pour sauver une Maison jaune en péril, doit effectuer ses grands débuts avec les Canaris, aujourd’hui en Coupe de France contre Guingamp, un retour qui suscite déjà des interrogations après le clash intervenu cette semaine à l’entraînement. Officiellement, la reprise se passe bien, « même mieux que je ne l’imaginais », comme l’a déclaré le gardien aux 87 sélections avec les Bleus dans un entretien à France Football publié vendredi. Mais il y a bien de la friture sur la ligne avant même la première apparition du « divin chauve » avec le FCNA. Mercredi, Barthez a quitté ses nouveaux coéquipiers en pleine séance à la Jonelière, donnant l’impression d’être excédé par les frappes à bout portant des Nantais. Le portier n’a pas pris part aux petites oppositions dans la foulée et prétexté un mal au dos. Une ambiance tendue dont les Nantais se seraient bien passés à la veille de débuter une année 2007 cruciale pour leur avenir et dont « Fabulous Fab » (son surnom à Manchester United) devait constituer le symbole du renouveau. Ce premier coup de sang met en relief par opposition le sentiment d’insouciance et de joyeuse pagaille qui règne au sein de l’effectif, alors que l’heure est grave. En vieux routier chevronné, Barthez aperçoit déjà les manquements qui ont plombé jusqu’ici le début de saison des Nantais. Exemple criant de cette désinvolture qui règne, selon Barthez, au sein du FCNA : le gardien a réclamé en vain durant la semaine que son entraîneur positionne devant lui la défense appelée à évoluer face à Guingamp. « J’ai eu une exigence depuis que je suis là : à l’entraînement, autour des buts (...), j’ai demandé qu’on dessine ma zone de six mètres (...) C’est tout », a également avoué l’ancien gardien de l’équipe de France à France Football. Des détails qui n’en sont pas pour ce stakhanoviste de l’entraînement, qui ne néglige rien dans sa préparation. Du coup, cet accès de nervosité a plombé quelque peu les festivités qui devaient entourer le come-back du plus titré des gardiens français. Le président du club de Nantes, Rudi Roussillon, s’est empressé de déminer l’incident, assurant que Barthez a écourté la séance pour « se ménager ». « À un moment de l’entraînement, Fabien Barthez est venu s’entretenir avec (l’entraîneur) George Eo, a expliqué Roussillon vendredi sur RMC. Je n’ai pas entendu, j’étais à 40 mètres, mais la conversation était sans problème. Il (Barthez) est sorti tranquillement vers le vestiaire. Je suis allé le voir et il m’a dit : “Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas grave, je préfère me ménager”. Puis, avec l’accord de George Eo, il est allé voir le kiné. Il n’y a aucun problème. Barthez, quand il voudra s’exprimer, donnera sa version. » Le technicien, tout en dédramatisant l’incident, a malgré tout laissé transpirer son irritation en coupant court aux questions concernant son portier lors de la conférence de presse, jeudi : « Bon, maintenant, ça suffit. J’ai dit ce que j’avais à dire, c’est fini. » La question se pose désormais de savoir comment vont réagir ses nouveaux partenaires, peu habitués à ce genre de sorties fracassantes. Comportement de diva en fin de carrière ou geste calculé pour piquer au vif des partenaires et un encadrement accusé de dilettantisme ? Réponse dans quelques heures.
Fabien Barthez, arrivé à Nantes pour sauver une Maison jaune en péril, doit effectuer ses grands débuts avec les Canaris, aujourd’hui en Coupe de France contre Guingamp, un retour qui suscite déjà des interrogations après le clash intervenu cette semaine à l’entraînement.
Officiellement, la reprise se passe bien, « même mieux que je ne l’imaginais », comme l’a...