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CONVERSATIONS «WITH OTHER WOMEN» Hans Canosa C’est l’histoire d’un homme et d’une femme. L’écran est divisé en deux parties. Constamment. Et pendant près d’une heure trente, on assiste à leur conversation. Cela pourrait être rébarbatif comme concept et pourtant ça ne l’est pas. Le jeu de montage est très « seventies » et on se laisse prendre très vite au jeu de cette conversation qui a donné son titre au long-métrage. Tour à tour, on voit les protagonistes seuls puis ensemble, on les entend parler et, soudain, on voit ce qu’ils pensent. Le seul petit hic c’est que Helena Bonham Carter crève tellement l’écran que son partenaire, Aaron Eckhart, est dilué devant sa prestation. Un beau film tout de même, à voir avec plaisir. SILENT HILL Christophe Gans Si vous êtes des fans du jeu vidéo éponyme, vous allez probablement apprécier Silent Hill. Sinon, mieux vaut oublier le dernier film du Français Christophe Gans (Crying Freeman et Le pacte des loups). Si cette adaptation est loin d’être la meilleure d’un jeu, le film n’arrive jamais vraiment à égaler l’ambiance du jeu. Les scènes sont certes glauques et très gore, mais il manque ce petit truc en plus, qui aurait fait toute la différence, qui aurait rendu le film plus ludique, au sens propre du terme. On suit avec frayeur la recherche de Sharon, 9 ans, par sa maman, Rose, dans cette ville fantôme et terrifiante qu’est Silent Hill… Un divertissement recommandable, pour les amateurs du jeu uniquement. CAMPING Fabien Onteniente Camping est en salles au Liban et pourtant il est disponible (et pas sous le manteau) dans toutes les dévédéthèques depuis un moment. Ce n’est pas bien grave, vous me direz, le film se laisse plus voir sur petit que sur grand écran – à moins que vous préféreriez l’ambiance pop-corn et commentaires à voix haute des salles obscures. Le pitch du film de Fabien Onteniente, dont Franck Dubosc est la grande star mais aussi le coscénariste, est très simple : c’est Vis ma vie au cinéma pour Gérard Lanvin, Monsieur Saint-Josse, qui se retrouve coincé dans le camping des Flots bleus après une panne de voiture. Le film, s’il n’arrive pas à égaler ses compères du genre – film de vacances tordant (Les bronzés) – se laisse quand même visionner. Certaines scènes sont hilarantes, mais malheureusement la plupart sont assez lourdes. À voir quand même.