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LINGERIE Décoder la dentelle

Ultraféminine et même exclusivement féminine, la dentelle revient en force dans la lingerie, après avoir cédé quelque temps la place à des matières plus discrètes, plus « seconde peau ». Mais depuis que la bretelle s’affiche, depuis que le soutien-gorge lui-même n’a plus envie de se cacher, depuis que les tailles basses laissent apparaître le haut du string, la dentelle triomphe et les nouvelles collections en font une réjouissante débauche. Il était temps ! Car la dentelle est l’âme et le moteur de la lingerie. C’est elle qui permet à une maison de se distinguer des autres, elle qui ouvre la voie à la créativité, elle qui donne aux dessous leur élégance et leur mystère, elle qui crée l’émotion. Depuis l’apparition des premiers métiers, en 1814, plusieurs techniques ont été développées. La dentelle se distingue de la broderie en ce qu’elle est tissée ou tricotée de toutes pièces, alors que la broderie nécessite un support en fond, de tulle le plus souvent, qu’elle va venir enrichir de motifs en relief. Parfois, le tulle est chimiquement dissous, et la broderie peut alors apparaître sans fond. On parle alors de « guipure ». Pour différencier à coup sûr une dentelle d’une broderie, il faut prêter attention au fond. Si c’est un tissu (tulle ou autre support), qu’il soit uni ou imprimé, c’est de la broderie. Si le fond, en revanche, est déjà lui-même un motif, sur lequel viennent s’ajouter d’autres motifs avec différentes intensités de remplissage, de reliefs ou de matières, alors c’est de la dentelle. Reste à savoir de quelle dentelle il s’agit. Car le nom d’une dentelle est fonction de son processus de fabrication. On s’accorde à considérer la dentelle « leavers » comme la plus qualitative. Les « leavers » sont les métiers les plus anciens. Ils permettent la superposition de trois couches de motifs et une grande richesse de création qui justifie le prix du produit. Les autres métiers, le « rascheltronic », le « jacquardtronic », le « textronic » et le « fascination » offrent chacun sa spécificité avec des produits ayant plus ou moins de relief ou de précision, mais également efficaces.
Ultraféminine et même exclusivement féminine, la dentelle revient en force dans la lingerie, après avoir cédé quelque temps la place à des matières plus discrètes, plus « seconde peau ». Mais depuis que la bretelle s’affiche, depuis que le soutien-gorge lui-même n’a plus envie de se cacher, depuis que les tailles basses laissent apparaître le haut du string, la dentelle triomphe...